ÇA NOUS CONCERNE TOUS !
L’augmentation de la taille des groupes-cours frappe différemment les diverses unités de l’Université de Montréal, mais personne ne conteste ce phénomène.
Quelles sont les conséquences de groupes-cours plus nombreux ?
- Impact direct sur les méthodes d’enseignement (parfois à reconsidérer entièrement)
- Augmentation de la charge de correction
- Répercussions sur le type d’évaluation (révision à la baisse des exigences en fonction du type d’examen)
- Alourdissement de l’encadrement des étudiants (rencontres, courriels et autres formes de suivis)
- Dépersonnalisation du rapport enseignant-apprenant (souvent essentiel pour l’apprentissage)
Cela nuit donc aux étudiant-e-s comme aux chargé-e-s de cours !
Que demande le SCCCUM ?
Nous demandons qu’au-delà d’un certain seuil (déterminé en fonction des réalités des programmes et des départements), le(la) chargé-e de cours se voie garantir de l’aide pédagogique sous forme d’heures d’auxiliariat en nombre suffisant.
L'expérience le montre, des groupes moins populeux assurent une meilleure relation pédagogique et contribuent à la persévérance aux études.
Que propose l’Université de Montréal ?
- Elle rejette l’idée d’établir des seuils comme critère déterminant
- Elle refuse d’augmenter le volet budgétaire correspondant aux auxiliaires
- Contrairement à certaines rumeurs, elle ne garantit pas l’accès à des auxiliaires (et aucune modalité précise n’est établie)
En résumé, devant l’augmentation de la taille des groupes-cours, l’UdM prône le statu quo ! Cette situation met en péril la qualité de l’enseignement qui nous est chère et qui compte tant pour les étudiant-e-s.
Pour ce qui est de la durée de la grève, comme le rappelle Nicolas Decroix, président de la Faecum (Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal), il n’y a jamais eu annulation complète d’un trimestre à l’UdM. La balle est dans le camp de l’employeur… s’il ne tarde pas trop !
POUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL !