Samedi 20 mars 2010
Nous devons rappeler que, si l'Université avait accepté le statu quo sur les coachs et accompagnateurs, nous aurions pu négocier le mercredi 10 mars et le vendredi 12 mars, entre autres parce que son négociateur n'aurait pas eu besoin de passer cette journée-là à consulter la Faculté de musique. On se demande d'ailleurs pourquoi il lui a fallu toute une journée pour changer deux ou trois lignes dans la lettre d'entente numéro 11 concernant les accompagnateurs et coachs, comme on l'a vu dans l'offre «globale et finale» déposée au matin du 16 mars.
Par ailleurs, si l'Université avait voulu négocier, nous aurions pu passer la journée du 16 mars, la journée du 17 et l'avant-midi du 18 à négocier pour en arriver à une entente qui aurait pu vous être soumise à l'assemblée générale du jeudi après-midi.
Mais non, l'Université a préféré déposer son offre «globale et finale» mardi matin en exigeant que nous vous la soumettions. D'après le Code du travail, il n'était alors plus possible pour nous de continuer à faire des propositions et, d'ailleurs, l'Université a fait savoir au conciliateur qu'elle ne voulait plus nous parler jusqu'à ce que l'assemblée se soit prononcée. Toutefois, l'Université nous a invités à la rencontrer le vendredi 19 mars pour reprendre les négociations. Ce que nous avons inscrit dans notre agenda.
Nous vous avons donc soumis la proposition patronale de manière très factuelle en comparant son contenu avec celui de la convention actuelle. Vous l'avez jugée pour ce qu'elle vaut. Curieusement, une fois les résultats connus, les porte-parole patronaux n'étaient plus disponibles pour nous rencontrer le lendemain.
Nous avons offert à l'Université de nous rencontrer dès que possible: samedi, dimanche, lundi, mardi. Comme vous le savez, la seule date officielle de conciliation confirmée est celle du jeudi 25 mars.
Pour le mercredi 24 mars, nous savons pourquoi l'Université n'est pas disponible. Nous devons rencontrer son procureur dans un litige que nous avons contre elle. Nous devrons donc attendre à jeudi pour la conciliation.
L'Université porte la responsabilité de chaque jour de plus sans cours pour les étudiants.
Solidarité,
Francis Lagacé,
Président du SCCCUM