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ARGUMENTAIRE ET RÉSUMÉ DES NÉGOCIATIONS

QUELQUES ÉLÉMENTS D'ARGUMENTAIRE



Nous donnons 50% des cours de premier cycle (sauf médecine) et nous ne représentons même pas 5% de la masse salariale.

L'Université s'est permis une augmentation rétroactive de 2,5 millions de dollars pour ses hauts dirigeants, mais refuse 5 millions pour ses chargés de cours.

L'Université parle de son déficit de 140 millions de dollars. Mais ce déficit vient de deux fonds: le fonds d'immobilisation et le fonds de dotation. Le fonds d'immobilisation est lié aux constructions.
Les salaires sont dans le fonds de fonctionnement, où le déficit est de 5 millions. C'est la ligne Autres contributions et affectations (on ne sait pas où vont ces sommes) qui correspond à la grosse part de ce déficit.

L'Université refuse d'inclure dans son budget les 16 millions de revenus supplémentaires que représentent les nouveaux effectifs étudiants. La Conférence des recteurs et principaux d'universités du Québec (CRÉPUQ) prévoit que ces augmentations continueront pour les trois prochaines années.

Si elle incluait dans son budget les sommes liées aux nouveaux effectifs étudiants, il n'y aurait plus de déficit dans le fonds de fonctionnement.

Le taux d'une charge de cours à l'Université de Montréal est de 7500 $ alors que la moyenne des universités membres de la Fneeq tourne autour de 8000 $.




Les demandes du SCCCUM

Le contrôle de la taille des groupes-cours : Les membres constatent que la situation va en empirant, de sorte qu’ils doivent revoir leurs approches pédagogiques et qu’ils ne peuvent plus accorder la même attention à chaque étudiant. Le contrôle de la taille des groupes est une question de respect des étudiants et de qualité de l’enseignement.

Stabilisation de l’emploi : en attribuant deux cours au premier tour aux personnes en simple emploi, on offre un meilleur soutien à la catégorie la plus précaire.

Rattrapage salarial : le salaire des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal est inférieur à la moyenne des salaires de chargées-chargés de cours des autres universités québécoises. De plus, il est inférieur de 7,7 % au salaire des professeurs pour la partie enseignement de leur tâche selon le mode de calcul à l'Université de Montréal.

Meilleur accès à la prime de départ à la retraite : actuellement, une personne chargée de cours qui enseigne 3 cours par année devrait enseigner pendant 42 ans avant d’avoir droit à  la prime de départ à  la retraite.

Précisions dans l’application de la convention à l’égard des accompagnatrices, accompagnateurs et coachs vocaux : on veut rendre plus explicites les procédures et traiter plus équitablement cette catégorie de membres.

Exonération des frais de scolarité : il s’agit d’un avantage dont disposent les autres employés de l’Université de Montréal.







 

Les réponses de l’Université

Taille des groupes-cours : même pas question de négocier là-dessus.

Stabilisation de l’emploi : NON.

Rattrapage salarial : paramètres gouvernementaux, soit 2% de la masse salariale.

Prime de départ à la retraite : baisse à 100 points. La personne chargée de cours qui donne trois cours par année devra travailler 33 ans et un tiers. Sa prime sera réduite de moitié.

Accompagnatrices, accompagnateurs et coachs vocaux : retour à l’arbitraire patronal, la direction peut faire ce qu’elle veut.

Exonération des frais de scolarité : NON.

Quelques demandes de l’Université
Après un premier désistement d’un contrat signé, la personne chargée de cours perd la moitié de son ancienneté; après un deuxième, elle perd toute son ancienneté.

Possibilité d’annuler un cours sans pénalité jusqu’à 14 jours avant son début.

Augmentation de la durée de la probation de 3 à 6 cours.

Diminution de l’offre de cours pour les chargées et chargés de cours, notamment par la soustraction des professeurs retraités de la réserve.