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INFO NÉGO






INFO NÉGO 32, 6 avril 2010


Les chargés de cours ne se démontent pas.

Les chargés de cours se sont réunis en assemblée générale spéciale hier soir, le 5 avril, pour voter sur la deuxième offre finale proposée par l’Université de Montréal.

Frédérique Gardye, vice-présidente à la convention collective et membre du comité de négociation, a fait une présentation article par article de l’offre patronale, comparant l’actuelle convention collective (échue depuis le 31 août 2009), et les 2 offres finales patronales.
Les membres ont par la suite pu s’exprimer sur le deuxième dépôt final de l’Université de Montréal.
Le conseil syndical qui s’était réuni en début d’après-midi, ce même 5 avril, appuyait le rejet de l’offre patronale.
S’en est suivi le vote sur l’offre patronale :
438 membres ont voté.
281 ont voté contre la proposition patronale.
157 ont voté pour l’acceptation de la proposition patronale.
Ce sont donc 64 % des membres qui ont donc rejeté l’offre patronale.
Puis les commentaires ont pu reprendre sur la question de la poursuite de la grève.
Cette fois ci, 411 membres ont voté.
306 se sont prononcé pour continuer la grève, tandis que 105 ont voté pour l’arrêt de la grève et le retour au travail.
C’est donc une majorité de 74 % qui a voté pour la poursuite de la grève.

Durant l'Assemblée générale, les représentants du SCCCUM ainsi que les chargés de cours ont manifesté leur désir pour que la session soit complétée mais, en précisant, pas à n'importe quel prix.  Les demandes actuelles des chargés de cours sont plus que raisonnables. L'administration de l'Université aurait intérêt à faire les efforts nécessaires pour en arriver à une entente.





INFO NÉGO 31

L'Impasse persiste.

Il suffisait d'un tout petit effort sur la question de la taille des groupes-cours pour que nous puissions vous présenter une entente. Mais l'Université s'est montrée rébarbative nous proposant un comité sur le sujet, dont le principe nous convenait, mais hélas sans lui donner suffisamment de pouvoir.
Par ailleurs, l'Université a tenu à ce que nous répondions uniquement à son offre salariale considérant de son côté tout le reste comme réglé. Pourtant, nous étions à 1% d'une entente sur cette question. Nous avons offert de continuer les négos, mais nous nous sommes heurtés à un mur.
Le président a demandé à la partie patronale si elle voulait encore nous rencontrer. La réponse fut qu'elle n'avait rien personnellement contre nous (donc, qu'on pouvait se rencontrer pour parler de la pluie et du beau temps), mais que la seule chose qu'elle attendait c'est un oui ou un non à son offre d'ici lundi midi.
Toutes les négos sont bloquées, l'Université qualifiant son offre de finale une fois de plus.
Nous avons donc pris acte de la position de l'Université et nous vous présenterons son offre lors d'une prochaine Assemblée générale.

Votre comité de négociation.





Info négo 30, jeudi 1 avril.




L'administration de l'Université doit montrer de l'ouverture afin d'en arriver à une entente.









Dans un contexte où les négociations se sont intensifiées, force est de constater que l'administration de l'Université se pose en obstacle à de nombreuses demandes prioritaires des chargé-E-s de cours, notamment en ce qui concerne le rattrapage salarial, la taille des groupes- cours et l'attribution.
Les représentants du SCCCUM ne ménagent pas leurs efforts et ont, tel qu'indiqué dans l'Info-Négo de mercredi (numéro 29), montré des signes d'ouverture sur ces volets. Bien que les négociations se soient poursuivies toute la journée hier et tard en soirée, nous attendons toujours que l'administration de l'Université fasse, elle aussi, preuve d'ouverture et de souplesse.
Rappelons que c'est l'administration de l'Université qui a, tout récemment, lancé un ultimatum en matière de date butoir, soit le 5 avril prochain, afin que les parties parviennent à une entente. À défaut, l'administration avance que les cours donnés par les chargé-e-s de cours seront annulés pour la présente session, mesure qui touchera près de 30 000 étudiants.
Il est clair que les représentants du SCCCUM désirent en arriver à une entente, mais pas à n'importe quel prix, et ce, dans le respect de la volonté réaffirmée par les membres en assemblée générale le 18 mars dernier.



Info négo 29


Les positions sont claires

Journée capitale dans nos négos.

Nous avons atteint une entente sur la lettre d'entente 3 concernant l'attribution des cours en langue anglaise et langue française.

Nous avons aussi un accord sur l'article 22 concernant l'intégration pédagogique, sauf sur la clause 22.07 concernant les aspects financiers.

Nous avons fait le point sur nos positions respectives concernant les grands enjeux:

Nous avons indiqué que nous avions une marge pour négocier sur les sujets suivants:

Attribution;
Salaires;
Taille des groupes-cours;
Exonération des frais de scolarité;
Aspects financiers de la Formation professionnelle et du perfectionnement, et de l'Intégration;
Lettre d'entente numéro 11 sur les accompagnateurs et coachs (statu quo).

Nous n'avons pas de marge de négociation sur l'abolition de la lettre 14 qui limite les cours donnés par les professeurs retraités ni sur l'inclusion des chargés de clinique spécialisés dans la clause réserve.

Nous n'avons pas non plus de marge de négociation quant aux pertes de pointage que nous propose l'employeur,

De son côté, l'employeur a déclaré qu'il avait une marge de négociation sur la hauteur du dédommagement en cas d'annulation de cours et sur la hauteur de la sanction en cas de désistement.

Par contre, aucune marge de négociation sur les salaires, sur la taille des groupes, sur l'exonération des frais de scolarité, sur l'inclusion des chargés de clinique dans la clause réserve, sur le retrait de pointage pour les cours perdus au profit de la réserve et au profit des professeurs invités de même que sur les professeurs retraités.

Il reste maintenant à trouver des façons de dépasser ces oppositions. On constatera que l'Université fait preuve de beaucoup moins de souplesse que nous et que ses offres ne dépassent pas celles qui ont été massivement rejetées le 18 mars dernier.

Nous reprenons le travail demain en séance dite exploratoire; nous devrons faire preuve d'Imagination, et l'Université devra faire face à la réalité de ce qui s'est passé le 18 mars.

Votre comité de négo


Info négo 28

Aujourd'hui, nous avons traité du lien d'emploi et sommes arrivés à un accord sur le sujet.Nous avons obtenu un accord sur le congé pour motifs juridiques quand un chargé de cours est appelé comme juré.

Nous avons aussi convenu des procédures en matière de mesures disciplinaires.

Les discussions ont été serrées sur la propriété intellectuelle, et nous n'avons toujours pas d'entente sur le sujet.

Sur les questions de l'intégration pédagogique de même que du perfectionnement et de la formation professionnelle, nous avons exploré diverses propositions. L'employeur tient à récupérer les sommes qui pourraient rester à la fin d'une année universitaire. Il veut aussi récupérer les surplus accumulés dans les fonds alloués à ces programmes.

Nous n'avons pas d'accord sur la lettre d'entente numéro 3 qui concerne l'attribution des cours de langue française et de langue anglaise à la Faculté de l'éducation permanente.

Nous avançons à pas lents, mais nous gardons le cap !

Demain, nous reviendrons sur ces sujets qui sont en suspens et nous aborderons les grands enjeux que sont la taille des groupes, les salaires, l'exonération des frais de scolarité et l'attribution.

Merci à vous tous pour votre détermination ; elle inspire la nôtre!
Votre comité de négo





INFO-NÉGO 27


La journée a bien mal commencé lorsque l'employeur, répondant à nos demandes, notamment sur le salaire, sur la taille des groupes cours, sur l'exonération des frais de scolarité et sur la propriété intellectuelle, a fait comme si son offre globale et finale du 16 mars était toujours d'actualité et comme si l'assemblée générale du 18 mars n'avait jamais eu lieu.
Sur nos demandes salariales, le porte-parole patronal nous a répondu que nous n'avions qu'à devenir professeurs si nous voulions la même rémunération pour la tâche d'enseignement.
Sur la taille des groupes cours, il nie tout à coup qu'il y ait un problème à cet égard.
Sur la propriété intellectuelle, il faudrait attendre le résultat des travaux d'un comité qui se penche sur cette question plutôt que d'en négocier ensemble les conditions.
Sur l'exonération, ils estiment que c'est un privilège que l'on accorde uniquement aux employés réguliers.
Sur les accompagnateurs et coachs, l'employeur a annoncé qu'il pourrait y avoir un règlement si les autres sujets étaient réglés à leur satisfaction.
Dès le début de l'après-midi, nous avons offert à l'employeur de le rencontrer samedi, dimanche, lundi et les autres jours si nécessaire.
Nous avons proposé de continuer à avancer sur les clauses déjà engagées sans en éliminer par avance. Nous avons d'ailleurs réussi à obtenir une entente sur la prime de départ à la retraite.
Nous nous rencontrerons donc samedi, dimanche et les autres jours si nécessaire sur ces bases.
Le travail s'annonce rude, mais nous sommes confortés par votre soutien.
INFO-NÉGO 26 
26 mars 2010  
Nous avons traité aujourd'hui d'articles très importants.
Nous sommes près d'une entente sur la question de la prime de départ à la retraite.  
Sur la question du statut d'emploi, nous avons progressé, mais il reste encore des réticences de part et d'autre. Nous avons abandonné la demande de considérer les personnes retraitées comme étant en double emploi.  
Sur l'évaluation, nous avons échangé des textes. La partie patronale refuse de favoriser la rétroaction formative, comme cela se fait dans toutes les autres universités, plutôt qu'une approche punitive.  
Sur la question de l'attribution, nous avons longuement discuté, mais l'Université ne nous propose rien. Elle a abandonné certains reculs, mais elle en maintient d'autres. L'équipe patronale avait hâte de rentrer à la maison vers 18 heures, mais nous avons maintenu le rythme jusqu'à 19 h 45. Il est vrai que l'un de leurs membres est déjà parti en vacances jusqu'au 7 avril.
Nous nous revoyons le vendredi 26 mars et nous comptons bien multiplier les journées si le besoin se présente.  
Demain, nous traiterons aussi de très gros enjeux, notamment du salaire, de la taille des groupes-cours et de la propriété intellectuelle.  
Votre appui fait notre force!

INFO-NÉGO 25  
24 mars 2010     
LES 25 ET 26 MARS : DEUX JOURS DE NÉGOCIATION CRUCIAUX  
 
Négo  
Votre comité de négociation est à pied d'œuvre pour défendre vos droits et travailler avec acharnement pour une obtenir rapidement une entente raisonnable et juste.
Nous serons disponibles pour négocier jour et nuit s'il le faut - comme nous le sommes d'ailleurs depuis l'assemblée générale du 18 mars - et ce, samedi, dimanche et lundi...
Mais pour négocier, il faut deux parties. L'employeur le réalise-t-il enfin ?
Nous donnons donc rendez-vous officiellement à la partie patronale non seulement les jeudi 25 mars et vendredi 26 mars, mais aussi le samedi 27 mars et le dimanche 28 mars.

Appui  
Des étudiants ont décidé de venir nous appuyer jeudi matin sur la ligne de piquetage du pavillon Jean-Brillant. La solidarité étudiants-chargé-e-s de cours va de soi puisque nous voulons la même chose : la qualité de l'enseignement !
Nous voulons retourner dans nos classes aussi vite que possible et dans des conditions décentes !  
NOTRE SOLIDARITÉ COMPTE PLUS QUE JAMAIS !     

INFO-NÉGO 24   
23 mars 2010 


  
LA TAILLE DES GROUPES-COURS
ÇA NOUS CONCERNE TOUS ! 


L’augmentation de la taille des groupes-cours frappe différemment les diverses unités de l’Université de Montréal, mais personne ne conteste ce phénomène.   
Quelles sont les conséquences de groupes-cours plus nombreux ?  
- Impact direct sur les méthodes d’enseignement (parfois à reconsidérer entièrement) 
- Augmentation de la charge de correction
- Répercussions sur le type d’évaluation (révision à la baisse des exigences en fonction du type d’examen)

- Alourdissement de l’encadrement des étudiants (rencontres, courriels et autres formes de suivis) 
- Dépersonnalisation du rapport enseignant-apprenant (souvent essentiel pour l’apprentissage) 
Cela nuit donc aux étudiant-e-s comme aux chargé-e-s de cours !  
  
Que demande le SCCCUM ?

Nous demandons qu’au-delà d’un certain seuil (déterminé en fonction des réalités des programmes et des départements), le(la) chargé-e de cours se voie garantir de l’aide pédagogique sous forme d’heures d’auxiliariat en nombre suffisant.

L'expérience le montre, des groupes moins populeux assurent une meilleure relation pédagogique et contribuent à la persévérance aux études.  
Que propose l’Université de Montréal ?  
- Elle rejette l’idée d’établir des seuils comme critère déterminant
- Elle refuse d’augmenter le volet budgétaire correspondant aux auxiliaires
- Contrairement à certaines rumeurs, elle ne garantit pas l’accès à des auxiliaires (et aucune modalité précise n’est établie).
En résumé, devant l’augmentation de la taille des groupes-cours, l’UdM prône le statu quo ! 
Cette situation met en péril la qualité de l’enseignement qui nous est chère et qui compte tant pour les étudiant-e-s.

Pour ce qui est de la durée de la grève, comme le rappelle Nicolas Decroix, président de la Faecum (Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal), il n’y a jamais eu annulation complète d’un trimestre à l’UdM. La balle est dans le camp de l’employeur… s’il ne tarde pas trop !

   ÉTUDIANTS  ET  CHARGÉS  DE  COURS  UNIS
POUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL !



INFO-NÉGO 23 

22 mars 2010

Nous sommes le 22 mars au soir. Déjà quatre jours depuis le vote historique de l’assemblée générale de jeudi dernier. Comme vous tous, je pense aux étudiants qui sont privés de cours. Ce n’est pas une partie de plaisir de faire la grève. Comme tout le monde, je croyais que l’Université avait à cœur de reprendre promptement les discussions pour trouver une solution au conflit. Mais, elle n’est pas disponible quand les résultats de nos instances ne lui plaisent pas. Elle a donc annulé la rencontre prévue le 19 mars.



Il est normal que les étudiants soient mécontents : l’Université veut que la grève cesse, mais ne se présente pas à la table pour négocier. Il est normal que les étudiants soient indisposés : il faut comprendre leurs craintes de voir une session handicapée ou prolongée. Plus le règlement tarde, plus les mesures de récupération seront compliquées.



Depuis la semaine de relâche, au moins 14 jours auraient pu être consacrés  à la négociation. Autant de chances ratées de s’entendre et de reprendre nos activités. Quel gâchis! Vouloir améliorer nos conditions de travail signifie en même temps chercher à améliorer les conditions d’apprentissage des étudiants. C’est d’ailleurs pourquoi un de nos enjeux majeurs concerne la taille des groupes-cours. Chercher à régler le conflit, c’est faire en sorte que les étudiants puissent reprendre le chemin de leurs classes.



Comment faire comprendre à l’administration que nous partageons les inquiétudes des étudiants? Nous invitons les étudiants qui désirent un règlement rapide à accentuer la pression auprès de l’employeur pour qu’il négocie sérieusement. Ils peuvent d’ailleurs adhérer à un nouveau groupe Facebook : http://www.facebook.com/home.php#!/group.php?gid=106693126018348 à cet effet.


Lors de la dernière assemblée générale, nous avons pu montrer aux étudiants chargés de cours que la suppression des limites concernant les professeurs retraités dans la clause réserve peut entamer la partie de cette même réserve qui leur est consacrée. Cela signifierait moins d’occasions pour eux d’acquérir de l’expérience dans l’enseignement.



Que ce soit pour nos étudiants dans nos classes ou pour nos étudiants membres du SCCCUM, nous espérons un succès prochain de la négociation et un retour aux activités normales. Mais nous ne pouvons pas négocier tout seuls. Il faut que l’autre partie soit présente et en ait la volonté.



Francis Lagacé,


Président du SCCCUM



 INFO-NÉGO 22

Samedi 20 mars 2010



Nous devons rappeler que, si l'Université avait accepté le statu quo sur les coachs et accompagnateurs, nous aurions pu négocier le mercredi 10 mars et le vendredi 12 mars, entre autres parce que son négociateur n'aurait pas eu besoin de passer cette journée-là à consulter la Faculté de musique. On se demande d'ailleurs pourquoi il lui a fallu toute une journée pour changer deux ou trois lignes dans la lettre d'entente numéro 11 concernant les accompagnateurs et coachs, comme on l'a vu dans l'offre «globale et finale» déposée au matin du 16 mars.



Par ailleurs, si l'Université avait voulu négocier, nous aurions pu passer la journée du 16 mars, la journée du 17 et l'avant-midi du 18 à négocier pour en arriver à une entente qui aurait pu vous être soumise à l'assemblée générale du jeudi après-midi.


Mais non, l'Université a préféré déposer son offre «globale et finale» mardi matin en exigeant que nous vous la soumettions. D'après le Code du travail, il n'était alors plus possible pour nous de continuer à faire des propositions et, d'ailleurs, l'Université a fait savoir au conciliateur qu'elle ne voulait plus nous parler jusqu'à ce que l'assemblée se soit prononcée. Toutefois, l'Université nous a invités à la rencontrer le vendredi 19 mars pour reprendre les négociations. Ce que nous avons inscrit dans notre agenda.



Nous vous avons donc soumis la proposition patronale de manière très factuelle en comparant son contenu avec celui de la convention actuelle. Vous l'avez jugée pour ce qu'elle vaut. Curieusement, une fois les résultats connus, les porte-parole patronaux n'étaient plus disponibles pour nous rencontrer le lendemain.



Nous avons offert à l'Université de nous rencontrer dès que possible: samedi, dimanche, lundi, mardi. Comme vous le savez, la seule date officielle de conciliation confirmée est celle du jeudi 25 mars.


Pour le mercredi 24 mars, nous savons pourquoi l'Université n'est pas disponible. Nous devons rencontrer son procureur dans un litige que nous avons contre elle. Nous devrons donc attendre à jeudi pour la conciliation.


L'Université porte la responsabilité de chaque jour de plus sans cours pour les étudiants.



Solidarité,


Francis Lagacé,
Président du SCCCUM



Mercredi 17 mars 2010

 INFO-NÉGO 21

 LE CONSEIL SYNDICAL DU SCCCUM RECOMMANDE 

LE REJET DE LA PROPOSITION PATRONALE

Réuni en assemblée spéciale mercredi après-midi, 17 mars 2010,  le Conseil syndical du SCCCUM a examiné la dernière position patronale,  qualifiée « d’offre globale et finale » par la direction de l’Université  de Montréal. Les membres ont très majoritairement appuyé la proposition  de l’exécutif de rejeter la position patronale. Cette dernière sera de  nouveau soumise aux membres du SCCUM lors de l’assemblée générale  spéciale qui aura lieu demain, le jeudi 18 mars 2010.


À  l’étonnement général, le document déposé mardi contenait des éléments  qui n’avaient jamais été discutés à la table de négociation, notamment l’inclusion des chargés de clinique dans la  clause réserve et la transmission des affichages tardifs uniquement aux  chargés de cours, pas au syndicat, et seulement trois jours avant  l’offre de cours de sorte que le SCCCUM ne pourra pas détecter les  erreurs ni prévenir les tentations que pourraient avoir certaines  directions d’écarter certains chargés de cours. Il s’agit donc de  nouvelles demandes de l’Université de Montréal à l’égard de ses  chargé-e-s de cours.
L’Université propose de très nombreux reculs aux conditions de travail, soit  dans la convention, soit dans les lettres d’entente. Au total, il y a  plus de reculs que de progrès pour les chargé-e-s de cours. Une liste  complète sera distribuée en assemblée générale.
En ce qui concerne  les grands axes de discussion à la table de négociations, on note les  éléments suivants:
-Taille des  groupes-cours : L’Université refuse d’appliquer un seuil minimal  au-delà duquel on engage des auxiliaires. Elle ne propose aucune  augmentation de l’enveloppe affectée aux auxiliaires. Aucun mécanisme ne  garantit un meilleur accès à ces services d’auxiliariat.
- Sécurité d’emploi : L’Université  persiste à proposer des mesures punitives en demandant la perte  d’ancienneté pour les chargés de cours qui se désistent d’un contrat  signé : 25% au premier désistement, 50% au deuxième et perte du lien  d’emploi après un 3e désistement.C’est ignorer totalement la  précarité des chargés de cours, qui doivent souvent postuler à plusieurs  endroits pour s’assurer un minimum vital.
- Cours mis à la réserve :  L’Université propose d’y inclure les chargés de clinique spécialisés.  Cela signifie qu’elle pourra choisir qui elle veut, au détriment des  cliniciens qui ont de l’ancienneté. L’Université demande d’éliminer la  limite de 4% pour les professeurs retraités et même d’éliminer toute  restriction quant aux nombre de cours qu’ils peuvent donner.
- Annulation de cours : L’Université  veut avoir la liberté d’annuler des cours jusqu’à 14 jours avant le  début de la session sans compensation financière pour la personne  chargée de cours. (Elle augmenterait la compensation de 2% - soit de 12 %  à 14 % -, mais uniquement pour les annulations qui ont lieu moins de 14  jours avant le début de la session.)
- Statut des accompagnateurs et coachs de musique :  L’Université veut revenir à l’arbitraire patronal pour le deuxième cycle  et renvoie à un comité de négociation continue l’appartenance des  accompagnateurs et coachs au groupe des chargés de cours, la  pré-attribution et le principe de continuité dans l’attribution.
- Rattrapage salarial : Le point de  comparaison choisi est la médiane des chargé-e-s de cours de l’UQAM et  non pas l’équivalent de la portion du salaire des professeurs de  l’Université de Montréal qui correspond à la tâche d’enseignement.  L’écart entre la rémunération des professeurs et celle des chargés de  cours pour une même tâche d’enseignement est de 7,7%, et ce selon les  principes de calcul avalisés par l’Université elle-même.
Demain,  jeudi 18 mars, les chargé-e-s de cours seront appelés à prendre  position sur le document après l’avoir examiné et discuté en assemblée  générale.
Rappelons que dans les négociations avec les  professeurs, la direction de l’Université en est déjà à sa troisième «  offre finale ».
C’est donc un  rendez-vous en ce 18 mars 2010 à 14 h, salle SH-2800 du pavillon  Sherbrooke de l’UQAM (200, rue Sherbrooke Ouest). Accueil dès 13 heures.  Un autobus fera le trajet depuis Jean-Brillant (départ à 13 heures).




INFO-NÉGO 20

L’UNIVERSITÉ DÉPOSE UNE « OFFRE GLOBALE ET FINALE » NE RÉPONDANT PAS  AUX DEMANDES DES CHARGÉS DE COURS



Ce mardi 16 mars 2010,  l’employeur a déposé au Comité de négociation syndical une « offre  globale et finale» comprenant ses propositions de modifications à  apporter à la convention collective. Malgré presque neuf mois de  négociation et les concessions proposées par le SCCCUM, l’université  continue, par son « offre », d’ignorer les priorités des chargées et  chargés de cours, et persiste à vouloir fragiliser leur situation  professionnelle. 


Cette « offre » sera soumise aux chargées et  chargés de cours réunis en assemblée générale jeudi 18 mars.


L’employeur  semble déterminé à imposer à nouveau l’arbitraire dans l’attribution du  travail. Ainsi, non seulement refuse-t-il l’intégration des coachs et  accompagnateurs vocaux à la définition de chargé de cours, mais il  propose également que l’université soit totalement libre de répartir les  contrats à sa guise aux cycles supérieurs, sans considération pour  l’ancienneté. 



Sur l’attribution, les reculs demandés sont  nombreux : maintien d’une approche punitive en cas de désistement (perte  progressive du pointage, qui disparaît totalement après trois  désistements), possibilité d’annuler un cours sans aucune pénalité pour  l’Université jusqu’à deux semaines avant le début du cours, affichage  tardif envoyé directement aux chargés de cours et non au Syndicat, qui  ne pourra donc pas contrôler les erreurs.


Par ailleurs, il  demande un élargissement considérable de la « réserve », en enlevant  toute limite au recours aux professeurs retraités, et en y intégrant les  « chargés de clinique spécialisés », c’est-à-dire en retirant à tout un  groupe de membres du SCCCUM la reconnaissance de l’ancienneté. 



En  « échange », l’employeur propose de réduire la taille théorique de la  réserve de 15% à 13% (alors que celle-ci n’a jamais concrètement dépassé  11%), de faire passer le forfait pour annulation à 14% (mais en  réduisant drastiquement la période durant laquelle un chargé de cours  peut en bénéficier) et d’accepter une version très atténuée de la  demande du SCCCUM concernant le statut d’emploi.



Sur les autres  priorités des chargées et chargés de cours, l’université reste  totalement sourde : une augmentation de salaire de 3,8% suivie de celle  des paramètres gouvernementaux pendant quatre ans (loin du rattrapage de  7,7% demandé par le SCCCUM), une lettre d’entente sur les auxiliaires  d’enseignement qui reprend essentiellement la convention actuelle et  n’apporte donc aucune réponse aux préoccupations des chargées et chargés  de cours sur la taille des groupes-cours, et le silence complet sur  l’accès à la prime de départ à la retraite et sur l’exonération des  droits de scolarité. 



Si les moyens de pression engagés par les  chargées et chargés de cours ont réussi à pousser l’employeur à enfin  dévoiler son jeu, des efforts restent donc à faire pour que celui-ci  prenne sérieusement en considération les priorités des membres du  SCCCUM. Les chargées et chargés de cours ont fait des concessions (comme  sur l’exonération des frais de scolarité, sur les salaires et sur la  taille des groupes) à la table de la négociation. C’est au tour de  l’employeur de montrer qu’il cherche sincèrement à obtenir un règlement!

 

Mardi 16 mars 2010

INFO-NÉGO  19 : LA NÉGOCIATION SUIT SON COURS


Accompagnateurs et coachs vocaux : le SCCCUM propose le statu quo

L’employeur maintient sa demande concernant le choix des  accompagnateurs et coachs vocaux par la direction, mais en restreignant celui-ci aux cycles  supérieurs. Nous réitérons notre demande de maintenir le statu quo  sur cette question et avons proposé une lettre d’entente fondée sur les  demandes respectives des deux parties.

Attribution :  l’employeur continue à vouloir retirer le pointage correspondant à des  cours perdus au profit de professeurs invités ou de personnes de la  réserve, et à vouloir pouvoir annuler un cours jusqu’à 15 jours avant  son début sans dédommagement; il propose par ailleurs d’annoncer les  cours qui risquent d’être annulés faute d’inscriptions.

Affichages tardifs :  l’employeur veut communiquer l’affichage au chargé de cours, mais plus  au syndicat, qui peut pourtant vous protéger en cas d’erreur.

Il propose aussi un affichage à des dates différentes en  médecine dentaire, soit du 15 mai au 1er juin.

Chargés de clinique : statut  menacé

L’employeur  veut inclure les chargés de clinique dans la réserve, ce qui lui donne  la possibilité de ne plus respecter l’ancienneté.


Avant même que  soit réglée la question des accompagnateurs et coachs, l’employeur  menace le statut des cliniciens. Qui seront les prochains ? Les  superviseurs de stage ? Les chargés de cours de la FEP ?



Propositions du SCCCUM


Mesures disciplinaires :  nous demandons qu’un aveu non signé devant un représentant syndical ne  puisse être retenu contre un chargé de cours.

Demande salariale :  nous l’avons réduite à un rattrapage de 7,7 % plus l’augmentation  qu’auront les professeurs.

Taille des groupes-cours :  nous proposons une formule plus souple pour l’attribution d’aide  pédagogique (recours aux auxiliaires d’enseignement) quand le nombre  d’étudiants par classe excède la norme reconnue dans le département.

Propriété intellectuelle :  nous proposons qu’on ne puisse utiliser sans son consentement les notes  de cours et autres documents préparés par un-e chargé-e de cours dans  le cadre de son travail.

Exonération des frais de  scolarité : nous avons restreint cette demande au chargé de cours  et à ses enfants.


Nous présenterons demain nos propositions sur l’accès au  travail et sur l’évaluation et la probation, et nous devrions recevoir  les réponses de l’employeur sur nos propositions.


Poursuivez votre appui ! C’est pour  vous que nous travaillons.





INFO-NÉGO 18                           

Une facultée bouchée
En cette séance de négociation du 10 mars, nous avons fait un effort considérable en proposant officiellement de retirer nos demandes à l’égard de la lettre d’entente numéro 11, qui concerne les accompagnateurs et coachs vocaux, à la condition que l’employeur fasse de même et accepte d’inclure ces derniers dans la définition de chargés de cours, comme la fusion des accréditations le reconnaît.


Cette offre ayant été rejetée, nous avons alors proposé à l’employeur de rediscuter sur les bases de nos demandes initiales et des leurs, déposées le 8 février. Nous étions prêts à continuer les négociations dans la soirée et même à les reprendre le lendemain, jeudi 11 mars au matin.

Malheureusement, il semble que le négociateur patronal n’ait pas le mandat de négocier sur cette question sans retourner consulter la Faculté de musique. En effet, l’employeur offrait que l’on discute de toutes les autres questions maintenant et que l’on garde pour la toute fin la question des accompagnateurs et coachs, soit le lundi 15 mars – ce qui impliquerait de laisser pour compte les personnes concernées une fois que tout aurait été réglé par ailleurs.


Si une faculté bloque les négociations et impose ses choix à l’Université, que se passera-t-il ensuite ? Chaque faculté voudra imposer ses exigences particulières.


Aujourd’hui les accompagnateurs et coachs vocaux… Demain, qui ?


Il est hors de question pour le Syndicat de laisser retourner le groupe des accompagnateurs et coachs à la merci de l’arbitraire. Si nous laissons faire cela, c’est la porte ouverte sur un même traitement pour les chargés de clinique, les chargés de formation pratique, les superviseurs de stage, les enseignants de langue, les enseignants de spécialité, etc… une réaction en chaîne qui risquerait de miner la force de votre unité syndicale.


Cette séance de conciliation s’est donc conclue, en termes très civils, sur la décision de se rencontrer à nouveau le lundi 15 mars au matin pour discuter en premier lieu de la question des accompagnateurs et coachs vocaux de la Faculté de musique, ce qui permettra de déblayer le terrain pour aborder ensuite tous les autres enjeux.


Des rencontres sont programmées pour les lundi 15 mars et mardi 16 mars, toute la journée. Nous avons bon espoir que lundi, l’Université aura mené la réflexion nécessaire.


Ensemble, nous parviendrons à des résultats acceptables pour tous !

INFO-NÉGO 17
8 mars 2010  

ENFIN, UN DÉBUT DE MOUVEMENT !



Chers membres du SCCCUM,
Cette rencontre de conciliation du lundi 8 mars, qui a duré de 9h30 à 17h25, a permis de constater les effets de la grève et des démarches du SCCCUM.


La semaine dernière, nous avions indiqué notre ferme volonté de tenir des rencontres plus fréquentes et notre intention de négocier sur les enjeux majeurs si l’Université était prête à faire des propositions sur ces questions.


Nos démarches et votre soutien commencent à porter fruits !


Une nouvelle rencontre a été fixée pour le mercredi 10 mars 2010 à 14h30, sans limite de durée, avec possibilité d’une autre rencontre jeudi 11 mars au matin, en présence du conciliateur dans les deux cas.


Nous avons enfin pu discuter des trois grands enjeux qui vous préoccupent le plus : 


La taille des groupes-cours : une certaine ouverture


Pour la première fois, l’Université a montré de l’ouverture sur la question de la taille des groupes. Nous avons pu commencer à explorer des pistes de solution. (Les diverses hypothèses soulevées durant la phase exploratoire des séances de conciliation ne peuvent être rendues publiques avant l’atteinte d’accords).


Autres points d’importance abordés, en phase exploratoire :


- la question salariale et l’attribution; 

- la clause de réserve et les professeurs retraités;

- les mesures disciplinaires ainsi que la pénalité en cas de désistement; et

- le statut des accompagnateurs et coachs de la Faculté de musique.


Le SCCCUM a fait deux propositions en fin de journée : une sur l’article 14 concernant les mesures disciplinaires, qui n’a pas été retenue, et une concernant la lettre d’entente numéro 11 sur les accompagnateurs et coachs, pour laquelle nous attendons une réponse. 


Il reste beaucoup à faire pour parvenir à une entente, mais le processus semble bel et bien enclenché. Nous vous tiendrons informé-es. Rendez-vous sur ce blogue.



Nous avons plus que jamais besoin de votre appui en ce moment charnière !




INFO-NÉGO 16

 Mardi 23 février 2010


Les chargées et chargés de cours de l'Université de Montréal sont en grève parce que... 


Au point où nous en sommes, un bilan s'impose pour expliquer la situation. Et ce document tient lieu d'Info-Négo numéro 16.


L'équipe syndicale était prête dès le mois de juin 2009 à déposer des demandes normatives. Lors d'une première rencontre, l'Université nous a dit qu'elle ne négocierait pas tant que toutes les demandes financières ne seraient pas connues. Nous nous sommes exécutés le 28 septembre 2009  et l'Université a fait ses demandes le 13 octobre 2009.


Rappelons que ces demandes remettaient en cause les libérations syndicales et l'ancienneté. Il a fallu demander et redemander que l'Université réponde à nos demandes essentielles que vous connaissez: taille des groupes cours, attribution de deux cours au premier tour pour les simple emploi et rattrapage salarial plus augmentation. 


Alors que l'Université a exigé un dépôt complet, il a fallu attendre au 8 février 2010 pour qu'elle daigne faire la même chose pour nous. Son dépôt ne contenait aucune réponse à nos demandes, sauf pour la prime de départ à la retraite qui était assortie d'une diminution de moitié.


Sur la taille des groupes cours, refus total de négocier. Sur les salaires, une proposition de 2% pour cette année sur tous les avantages financiers et peut-être les paramètres gouvernementaux pour les autres années, encore une fois diminués de tout avantage financier que nous obtiendrions. 


Sur l'attribution, l'employeur nous dit qu'il est inacceptable de donner deux cours au premier tour aux personnes en simple emploi sans aucune autre explication.


Sur les accompagnatrices, accompagnateurs et coachs, l'employeur veut pratiquement les retirer de la convention parce qu'ils ne les considère pas comme des enseignants. Ils seraient alors privés d'avantages déjà acquis dans la convention actuelle (entre autres intégration et perfectionnement). 


Nous avons fait des gains minimes comme l'acceptation enfin d'un comité de santé et sécurité, alors que cela est déjà prévu par la loi. Et certains accords obtenus à la table en rapport avec l'intégration et le perfectionnement ont été retirés par l'employeur.


Les dernières discussions ont porté sur l'attribution où la partie patronale refuse catégoriquement notre proposition. Il a aussi été question de la propriété intellectuelle. Là encore, l'employeur propose des reculs plutôt que de nous accorder nos droits sur notre travail, allant même jusqu'à remettre en cause nos droits moraux sur le travail fait à sa demande.


Pourtant, nous sommes à la traîne des autres syndicats de chargées et chargés de cours pour ce qui est de la rémunération (en moyenne 500$ de moins). Pourtant la moyenne des classes est passée de 41,8 à 48,4 étudiants pour les cours théoriques. Pourtant 42,4 % de nos membres constatent une diminution du nombre d'heures d'auxiliariat pour les aider dans leurs cours. Pourtant, tant l'Université Laval que l'Université du Québec en Outaouais ont des mesures conventionnées pour pallier à l'augmentation de la taille des groupes-cours. Par exemple, à l'Université Laval, au-delà de 60 étudiants, une aide pédagogique (environ 2,5 h par étudiant dépassant les 60) pour payer des auxiliaires ou à défaut pour compenser la chargée ou le chargé de cours pour le travail supplémentaire.


Nous voulons que la qualité de notre relation pédagogique soit préservée et améliorée. Nous voulons que les conditions d'enseignement, qui sont les conditions d'apprentissage de nos étudiants, soient meilleures.


Nous avons droit à une rémunération juste. L'Université prétexte qu'elle ne peut augmenter son déficit. Les déficits de l'Université ne relèvent pas du fonds de fonctionnement auquel nous émargeons, mais bien au fonds d'immobilisations et au fonds de dotation. Nous n'avons donc rien à voir avec les déficits. D'ailleurs, nous qui donnons 50% des cours de premier cycle (en excluant médecine) ne représentons pas tout à fait 5% de la masse salariale de l'Université.


Pourtant, l'Université ne s'est pas gênée pour accorder des augmentations rétroactive de 2,5 millions à ses hauts dirigeants. Pourtant, l'Université refuse d'inscrire dans ses budgets les revenus supplémentaires (autour de 16 millions) que génère l'augmentation des effectifs étudiants, augmentation qui se répètera pour les trois prochaines années d'après la Conférence des recteurs et principaux d'universités du Québec (CRÉPUQ).


Devant tant de mauvaise foi et de mépris, devant l'absence de proposition sur nos enjeux majeurs, nous devons passer à des moyens de pression plus lourds dans l'espoir que l'Université comprendra qu'il est dans l'intérêt de tous que les chargées et chargés de cours aient de meilleures conditions de travail. 






 INFO-NÉGO 15
 18 février 2010

L’employeur persiste et signe
 


Voici le bilan de la rencontre de conciliation d’aujourd’hui, le 18 février.


Il y a eu entente sur la procédure de plainte en cas de harcèlement et un détail mineur concernant la remise d’un certificat médical.


Il y a eu des tentatives d’échanges de notre part qui n’ont pas porté fruit.


La position de l’employeur sur les enjeux fondamentaux reste fermée :


Taille des groupes cours : refus catégorique d’inclure cette notion dans la convention. Selon le porte parole de la partie patronale, il n’y a pas de corrélation entre la charge de travail et le nombre d’étudiants.


Salaires : seulement 2 % d’augmentation sur 4 ans incluant toute considération financière (intégration, perfectionnement, etc.).


Accès au travail : l’Université trouve « totalement inacceptable » d’accorder 2 cours au premier tour pour les membres en simple emploi.


Désistement d’un contrat signé : annulation de la moitié des points au premier désistement, et perte d’emploi au deuxième désistement.


Retraite : coupure de la moitié de la prime de départ à la retraite.


Musique : perte d’acquis des accompagnateurs et coachs qui ne sont plus reconnus comme des enseignants et donc ne disposent plus des mêmes avantages que les chargés de cours (entre autres intégration et perfectionnement).

Diminution de l’offre de cours pour les chargés de cours en retirant la limite du nombre de cours donnés par les profs retraités.


Probation : augmentation de la durée de probation de 3 à 6 cours.


Devant ce mépris constant de nos revendications légitimes, nous estimons qu’il faut poursuivre les moyens de pression conformément au mandat accordé par l’assemblée générale le 31 janvier dernier.
 


En conséquence, il y aura une journée complète de grève vendredi 19 février 2010, de 8 heures à 22 heures.
 




Il y a un premier lieu de piquet de grève devant le pavillon Marie-Victorin.
 

3 plages horaires:
 

à 8 heures (bloc de 8 heures à 11 heures),
 

à 11 heures (bloc de 11 heures à 14 heures),
 

à 14 heures (de 14 heures à 17 heures).
 

Présentez-vous au début de la plage horaire, n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.
 


Il y aura un deuxième lieu de piquet de grève devant le pavillon de l’aménagement (2940 chemin de la côte-sainte-Catherine).
 

À midi (bloc de midi à 15 heures).
 

Présentez-vous au début de la plage horaire, n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.





 INFO-NÉGO 14
 16 février 2010
Aujourd’hui s’est tenue la 18ème rencontre de négociation avec l’employeur, et 4ème en présence du conciliateur. Il a été question des articles sur les questions normatives. Les articles étant proches d’une entente ont été rediscutés, certains avec des positions proches d’une entente (article 6.04 harcèlement, article 26 santé et sécurité, article 18.05 maladie de plus d’une semaine) alors que d’autres sont en suspens (proposition d’un recul de la part de l’employeur sur l’article 16, formation professionnelle et perfectionnement).


Par ailleurs, l’après-midi de la rencontre de conciliation a été consacrée à la lettre d’entente 11 (musique) et il y a désaccord sur 2 points fondamentaux :

1. L’employeur demande que ce soit le professeur qui choisisse son accompagnateur (retour à la pratique avant la lettre d’entente)

2. L’employeur montre un refus complet de considérer les accompagnateurs comme des chargés de cours au sens de la convention, ce qui leur enlève des droits déjà acquis comme l'accès à l'intégration pédagogique ou la reconnaissance de conditions d'enseignement.


Il reste peu d'articles normatifs à discuter (définition de double emploi; attribution) et les signes d'ouverture sont minces.


L'Université reste fermée sur la question de la taille des groupes et sur le rattrapage salarial.


En conséquence, il y aura une autre demi-journée de grève. C’est un rendez-vous demain, le mercredi 17 février 2010, de 13 h à 19 h, en face du 3200 Jean-Brillant, et n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.


Votre comité de négociation.




 INFO-NÉGO 13

15 février 2010



SUCCÈS ÉCLATANT DE LA PREMIÈRE ACTIVITÉ DE GRÈVE DES CHARGÉES ET CHARGÉS DE COURS





 



INFO-NÉGO 27
Une journée mouvementée

26 mars 2010


La journée a bien mal commencé lorsque l'employeur, répondant à nos demandes, notamment sur le
salaire, sur la taille des groupes cours, sur l'exonération des frais de
scolarité et sur la propriété intellectuelle, a fait comme si son offre globale
et finale du 16 mars était toujours d'actualité et comme si l'assemblée
générale du 18 mars n'avait jamais eu lieu.


Sur nos demandes salariales, le porte-parole patronal nous a répondu que nous n'avions qu'à
devenir professeurs si nous voulions la même rémunération pour la tâche
d'enseignement.


Sur la taille des groupes cours, il nie tout à coup qu'il y ait
un problème à cet égard.


Sur la propriété intellectuelle, il faudrait attendre le résultat des travaux d'un comité qui
se penche sur cette question plutôt que d'en négocier ensemble les conditions.


Sur l'exonération, ils estiment
que c'est un privilège que l'on accorde uniquement aux employés réguliers.


Sur les accompagnateurs et coachs, l'employeur a annoncé qu'il pourrait y avoir un règlement si
les autres sujets étaient réglés à leur satisfaction.


Dès le début de l'après-midi, nous avons offert à l'employeur de
le rencontrer samedi, dimanche, lundi et les autres jours si nécessaire.

Nous avons proposé de continuer à avancer sur les clauses déjà
engagées sans en éliminer par avance.

Nous avons d'ailleurs réussi à obtenir une entente sur la prime
de départ à la retraite.


Nous nous rencontrerons donc samedi, dimanche et les autres
jours si nécessaire sur ces bases.

Le
travail s'annonce rude, mais nous sommes confortés par votre soutien.




INFO-NÉGO 26
Une journée complète de négociations, enfin !

25 mars 2010




Nous avons traité aujourd'hui d'articles très importants. Nous
sommes près d'une entente sur la question de la prime de départ à la retraite.

Sur la question du statut d'emploi, nous avons progressé, mais il reste encore des réticences de
part et d'autre. Nous avons abandonné la demande de considérer les personnes
retraitées comme étant en double emploi.

Sur l'évaluation, nous
avons échangé des textes. La partie patronale refuse de favoriser la
rétroaction formative, comme cela se fait dans toutes les autres universités,
plutôt qu'une approche punitive.

Sur la question de l'attribution, nous avons longuement discuté, mais l'Université ne nous
propose rien. Elle a abandonné certains reculs, mais elle en maintient
d'autres.

L'équipe patronale avait hâte de rentrer à la maison vers 18
heures, mais nous avons maintenu le rythme jusqu'à 19 h 45. Il est vrai que
l'un de leurs membres est déjà parti en vacances jusqu'au 7 avril.

Nous nous revoyons le vendredi 26 mars et nous comptons bien
multiplier les journées si le besoin se présente.

Demain, nous traiterons aussi de très gros enjeux, notamment du salaire, de la taille des groupes-cours
et de la propriété intellectuelle.

Votre appui est notre force!



INFO-NÉGO 25

24 mars 2010


LES 25 ET 26 MARS : DEUX JOURS DE NÉGOCIATION CRUCIAUX


Négo

Votre comité de négociation est à pied d'œuvre pour défendre vos
droits et travailler avec acharnement pour une obtenir rapidement une entente
raisonnable et juste.


Nous serons disponibles pour négocier jour et nuit s'il le faut
- comme nous le sommes d'ailleurs depuis l'assemblée générale du 18 mars - et
ce, samedi, dimanche et lundi...

Mais pour négocier, il faut deux parties. L'employeur le réalise-t-il
enfin ?


Nous donnons donc rendez-vous officiellement à la partie
patronale non seulement les jeudi 25 mars et vendredi 26 mars, mais aussi le
samedi 27 mars et le dimanche 28 mars.


Appui

Des étudiants ont décidé de venir nous appuyer jeudi matin sur
la ligne de piquetage du pavillon Jean-Brillant. La solidarité
étudiants-chargé-e-s de cours va de soi puisque nous voulons la même chose : la
qualité de l'enseignement !


Nous voulons retourner dans nos classes aussi vite que possible
et dans des conditions décentes!


NOTRE
SOLIDARITÉ COMPTE PLUS QUE JAMAIS !


INFO-NÉGO 24

24 mars 2010


LA TAILLE DES GROUPES-COURS

ÇA NOUS CONCERNE TOUS !


L’augmentation de la taille des groupes-cours frappe
différemment les diverses unités de l’Université de Montréal, mais personne ne
conteste ce phénomène.


Quelles sont les conséquences de groupes-cours plus nombreux ?


- Impact direct sur les méthodes d’enseignement (parfois à
reconsidérer entièrement)

- Augmentation de la charge de correction

- Répercussions sur le type d’évaluation (révision à la baisse
des exigences en fonction du type d’examen)

- Alourdissement de l’encadrement des étudiants (rencontres,
courriels et autres formes de suivis)

- Dépersonnalisation du rapport enseignant-apprenant (souvent
essentiel pour l’apprentissage)


Cela nuit donc aux étudiant-e-s comme aux chargé-e-s de cours !


Que demande le SCCCUM ?


Nous demandons qu’au-delà d’un certain seuil (déterminé en
fonction des réalités des programmes et des départements), le(la) chargé-e de
cours se voie garantir de l’aide pédagogique sous forme d’heures d’auxiliariat
en nombre suffisant.


L'expérience le montre, des groupes moins populeux assurent une
meilleure relation pédagogique et contribuent à la persévérance aux études.


Que propose l’Université de Montréal ?


- Elle rejette l’idée d’établir des seuils comme critère
déterminant

- Elle refuse d’augmenter le volet budgétaire correspondant aux
auxiliaires

- Contrairement à certaines rumeurs, elle ne garantit pas
l’accès à des auxiliaires (et aucune modalité précise n’est établie)


En résumé, devant l’augmentation de la taille des groupes-cours,
l’UdM prône le statu quo ! Cette situation met en péril la qualité de
l’enseignement qui nous est chère et qui compte tant pour les étudiant-e-s.


Pour ce qui est de la durée de la grève, comme le rappelle
Nicolas Decroix, président de la Faecum (Fédération des associations étudiantes
du campus de l’Université de Montréal), il n’y a jamais eu annulation complète
d’un trimestre à l’UdM. La balle est dans le camp de l’employeur… s’il ne tarde
pas trop !


ÉTUDIANTS ET CHARGÉS DE COURS UNIS

POUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL !



INFO-NÉGO 23

22 mars 2010


Nous sommes le 22 mars au soir. Déjà quatre jours depuis le vote
historique de l’assemblée générale de jeudi dernier. Comme vous tous, je pense aux étudiants qui sont privés de
cours. Ce n’est pas une partie de plaisir de faire la grève. Comme tout le
monde, je croyais que l’Université avait à cœur de reprendre promptement les
discussions pour trouver une solution au conflit. Mais, elle n’est pas
disponible quand les résultats de nos instances ne lui plaisent pas. Elle a
donc annulé la rencontre prévue le 19 mars.

Il est normal que les étudiants soient mécontents : l’Université veut que la grève cesse, mais ne se présente pas
à la table pour négocier. Il est normal que les étudiants soient indisposés :
il faut comprendre leurs craintes de voir une session handicapée ou prolongée.
Plus le règlement tarde, plus les mesures de récupération seront compliquées.

Depuis la semaine de relâche, au moins 14 jours auraient pu être
consacrés à la négociation. Autant de
chances ratées de s’entendre et de reprendre nos activités. Quel gâchis!
Vouloir améliorer nos conditions de travail signifie en même temps chercher à
améliorer les conditions d’apprentissage des étudiants. C’est d’ailleurs
pourquoi un de nos enjeux majeurs concerne la taille des groupes-cours.
Chercher à régler le conflit, c’est faire en sorte que les étudiants puissent
reprendre le chemin de leurs classes.

Comment faire comprendre à l’administration que nous partageons
les inquiétudes des étudiants? Nous invitons
les étudiants qui désirent un règlement rapide à accentuer la pression auprès
de l’employeur pour qu’il négocie sérieusement. Ils peuvent d’ailleurs adhérer
à cet effet.

Lors de la dernière assemblée générale, nous avons pu montrer
aux étudiants chargés de cours que la suppression des limites concernant les
professeurs retraités dans la clause réserve peut entamer la partie de cette
même réserve qui leur est consacrée. Cela signifierait moins d’occasions pour
eux d’acquérir de l’expérience dans l’enseignement.

Que ce soit pour nos étudiants dans nos classes ou pour nos
étudiants membres du SCCCUM, nous espérons un succès prochain de la négociation
et un retour aux activités normales. Mais nous ne pouvons pas négocier tout
seuls. Il faut que l’autre partie soit présente et volontaire.

Francis Lagacé, Président du SCCCUM





INFO-NÉGO 22

20 mars 2010

Nous devons rappeler que, si l'Université avait accepté le statu
quo sur les coachs et accompagnateurs, nous aurions pu négocier le mercredi
10 mars et le vendredi 12 mars, entre autres parce que son négociateur
n'aurait pas eu besoin de passer cette journée-là à consulter la Faculté de
musique. On se demande d'ailleurs pourquoi il lui a fallu toute une journée
pour changer deux ou trois lignes dans la lettre d'entente numéro 11 concernant
les accompagnateurs et coachs, comme on l'a vu dans l'offre «globale et finale»
déposée au matin du 16 mars.

Par ailleurs, si l'Université avait voulu négocier, nous
aurions pu passer la journée du 16 mars, la journée du 17 et l'avant-midi du 18
à négocier pour en arriver à une entente qui aurait pu vous être soumise à
l'assemblée générale du jeudi après-midi.

Mais non, l'Université a préféré déposer son offre «globale et
finale» mardi matin en exigeant que nous vous la soumettions. D'après le Code
du travail, il n'était alors plus possible pour nous de continuer à faire
des propositions et, d'ailleurs, l'Université a fait savoir au conciliateur
qu'elle ne voulait plus nous parler jusqu'à ce que l'assemblée se soit
prononcée. Toutefois, l'Université nous a invités à la rencontrer le vendredi
19 mars pour reprendre les négociations. Ce que nous avons inscrit dans notre
agenda.

Nous vous avons donc soumis la proposition patronale de manière
très factuelle en comparant son contenu avec celui de la convention actuelle.
Vous l'avez jugée pour ce qu'elle vaut. Curieusement, une fois les résultats
connus, les porte-parole patronaux n'étaient plus disponibles pour nous
rencontrer le lendemain.

Nous avons offert à l'Université de nous rencontrer dès que
possible: samedi, dimanche, lundi, mardi. Comme vous le savez, la seule date
officielle de conciliation confirmée est celle du jeudi 25 mars.

Pour le mercredi 24 mars, nous savons pourquoi l'Université n'est
pas disponible. Nous devons rencontrer son procureur dans un litige que nous
avons contre elle. Nous devrons donc attendre à jeudi pour la conciliation.

L'Université porte la responsabilité de chaque jour de plus sans
cours pour les étudiants.

Solidarité,


Francis Lagacé,Président du SCCCUMan>





INFO-NÉGO 21

Le Conseil Syndical du SCCCUM recommande le rejet de la position
patronale

17 mars 2010


Réuni en assemblée spéciale mercredi après-midi, 17 mars 2010,
le Conseil syndical du SCCCUM a examiné la dernière position patronale,
qualifiée « d’offre globale et finale » par la direction de l’Université de
Montréal. Les membres ont très majoritairement appuyé la proposition de
l’exécutif de rejeter la position patronale. Cette dernière sera de nouveau
soumise aux membres du SCCUM lors de l’assemblée générale spéciale qui aura
lieu demain, le jeudi 18 mars 2010.

À l’étonnement général, le document déposé mardi contenait des
éléments qui n’avaient jamais été discutés à la table de négociation, notamment
l’inclusion des chargés de clinique dans la clause réserve et la
transmission des affichages tardifs uniquement aux chargés de cours, pas au
syndicat, et seulement trois jours avant l’offre de cours de sorte que le
SCCCUM ne pourra pas détecter les erreurs ni prévenir les tentations que
pourraient avoir certaines directions d’écarter certains chargés de cours. Il s’agit donc de nouvelles demandes de l’Université de
Montréal à l’égard de ses chargé-e-s de cours.

L’Université propose de très nombreux reculs aux conditions de travail, soit dans la convention, soit
dans les lettres d’entente. Au total, il y a plus de reculs que de progrès pour
les chargé-e-s de cours. Une liste complète sera distribuée en assemblée
générale.

En ce qui concerne les grands axes de discussion à la table de
négociations, on note les éléments suivants :

-Taille des groupes-cours : L’Université refuse d’appliquer un seuil minimal au-delà
duquel on engage des auxiliaires. Elle ne propose aucune augmentation de
l’enveloppe affectée aux auxiliaires. Aucun mécanisme ne garantit un meilleur
accès à ces services d’auxiliariat.

- Sécurité d’emploi :
L’Université persiste à proposer des mesures punitives en demandant la perte
d’ancienneté pour les chargés de cours qui se désistent d’un contrat signé :
25% au premier désistement, 50% au deuxième et perte du lien d’emploi après un
3e désistement.C’est ignorer totalement la précarité des chargés
de cours, qui doivent souvent postuler à plusieurs endroits pour s’assurer un
minimum vital.

- Cours mis à la réserve : L’Université propose d’y inclure les chargés de clinique
spécialisés. Cela signifie qu’elle pourra choisir qui elle veut, au détriment
des cliniciens qui ont de l’ancienneté. L’Université demande d’éliminer la
limite de 4% pour les professeurs retraités et même d’éliminer toute
restriction quant aux nombre de cours qu’ils peuvent donner.

- Annulation de cours :
L’Université veut avoir la liberté d’annuler des cours jusqu’à 14 jours avant
le début de la session sans compensation financière pour la personne chargée de
cours. (Elle augmenterait la compensation de 2% - soit de 12 % à 14 % -, mais
uniquement pour les annulations qui ont lieu moins de 14 jours avant le début
de la session.)

- Statut des accompagnateurs et coachs de musique : L’Université veut revenir à l’arbitraire patronal pour le
deuxième cycle et renvoie à un comité de négociation continue l’appartenance
des accompagnateurs et coachs au groupe des chargés de cours, la
pré-attribution et le principe de continuité dans l’attribution.

- Rattrapage salarial : Le
point de comparaison choisi est la médiane des chargé-e-s de cours de l’UQAM et
non pas l’équivalent de la portion du salaire des professeurs de l’Université
de Montréal qui correspond à la tâche d’enseignement. L’écart entre la
rémunération des professeurs et celle des chargés de cours pour une même tâche
d’enseignement est de 7,7%, et ce selon les principes de calcul avalisés par
l’Université elle-même.

Demain, jeudi 18 mars, les chargé-e-s de cours seront appelés à
prendre position sur le document après l’avoir examiné et discuté en assemblée
générale.

Rappelons que dans les négociations avec les professeurs, la
direction de l’Université en est déjà à sa troisième « offre finale ».

C’est donc un rendez-vous en ce 18 mars 2010 à 14 h, salle
SH-2800 du pavillon Sherbrooke de l’UQAM (200, rue Sherbrooke Ouest). Accueil
dès 13 heures. Un autobus fera le trajet
depuis Jean-Brillant (départ à 13 heures).


INFO-NÉGO 20

16 mars 2010

L’UNIVERSITÉ DÉPOSE UNE « OFFRE GLOBALE ET FINALE » NE
RÉPONDANT PAS AUX DEMANDES DES CHARGÉS DE COURS


Ce mardi 16 mars 2010, l’employeur a déposé au
Comité de négociation syndical une « offre globale et finale » comprenant ses propositions
de modifications à apporter à la convention collective. Malgré presque neuf
mois de négociation et les concessions proposées par le SCCCUM, l’université
continue, par son « offre », d’ignorer les priorités des chargées et chargés de
cours, et persiste à vouloir fragiliser leur situation professionnelle.

Cette « offre » sera soumise aux chargées et
chargés de cours réunis en assemblée générale jeudi 18 mars.

L’employeur semble déterminé à imposer à
nouveau l’arbitraire dans l’attribution du travail. Ainsi, non seulement
refuse-t-il l’intégration des coachs et accompagnateurs vocaux à la définition
de chargé de cours, mais il propose également que l’université soit totalement
libre de répartir les contrats à sa guise aux cycles supérieurs, sans considération
pour l’ancienneté.

Sur l’attribution, les reculs demandés sont
nombreux : maintien d’une approche punitive en cas de désistement (perte
progressive du pointage, qui disparaît totalement après trois désistements),
possibilité d’annuler un cours sans aucune pénalité pour l’Université jusqu’à
deux semaines avant le début du cours, affichage tardif envoyé directement aux
chargés de cours et non au Syndicat, qui ne pourra donc pas contrôler les
erreurs.

Par ailleurs, il demande un élargissement
considérable de la « réserve », en enlevant toute limite au recours aux
professeurs retraités, et en y intégrant les « chargés de clinique spécialisés
», c’est-à-dire en retirant à tout un groupe de membres du SCCCUM la
reconnaissance de l’ancienneté.

En « échange », l’employeur propose de réduire
la taille théorique de la réserve de 15% à 13% (alors que celle-ci n’a jamais
concrètement dépassé 11%), de faire passer le forfait pour annulation à 14%
(mais en réduisant drastiquement la période durant laquelle un chargé de cours
peut en bénéficier) et d’accepter une version très atténuée de la demande du
SCCCUM concernant le statut d’emploi.

Sur les autres priorités des chargées et
chargés de cours, l’université reste totalement sourde : une augmentation de
salaire de 3,8% suivie de celle des paramètres gouvernementaux pendant quatre
ans (loin du rattrapage de 7,7% demandé par le SCCCUM), une lettre d’entente
sur les auxiliaires d’enseignement qui reprend essentiellement la convention
actuelle et n’apporte donc aucune réponse aux préoccupations des chargées et
chargés de cours sur la taille des groupes-cours, et le silence complet sur
l’accès à la prime de départ à la retraite et sur l’exonération des droits de
scolarité.

Si les moyens de pression engagés par les chargées
et chargés de cours ont réussi à pousser l’employeur à enfin dévoiler son jeu,
des efforts restent donc à faire pour que celui-ci prenne sérieusement en
considération les priorités des membres du SCCCUM. Les chargées et chargés de
cours ont fait des concessions (comme sur l’exonération des frais de scolarité,
sur les salaires et sur la taille des groupes) à la table de la négociation.
C’est au tour de l’employeur de montrer qu’il cherche sincèrement à obtenir un
règlement!


INFO-NÉGO 19

15 mars 2010

LA NÉGOCIATION SUIT SON COURS



Accompagnateurs et coachs vocaux : le SCCCUM
propose le statu quo


L’employeur maintient sa demande concernant le
choix des accompagnateurs et coachs vocaux par la direction, mais en
restreignant celui-ci aux cycles supérieurs. Nous réitérons notre demande de
maintenir le statu quo sur cette question et avons proposé une lettre d’entente
fondée sur les demandes respectives des deux parties.

Attribution : l’employeur continue à vouloir
retirer le pointage correspondant à des cours perdus au profit de professeurs
invités ou de personnes de la réserve, et à vouloir pouvoir annuler un cours
jusqu’à 15 jours avant son début sans dédommagement; il propose par ailleurs
d’annoncer les cours qui risquent d’être annulés faute d’inscriptions.

Affichages tardifs : l’employeur veut
communiquer l’affichage au chargé de cours, mais plus au syndicat, qui peut
pourtant vous protéger en cas d’erreur.

Il propose aussi un affichage à des dates
différentes en médecine dentaire, soit du 15 mai au 1er juin.

Chargés de clinique : statut menacé

L’employeur veut inclure les chargés de
clinique dans la réserve, ce qui lui donne la possibilité de ne plus respecter
l’ancienneté.


Avant même que soit réglée la question des
accompagnateurs et coachs, l’employeur menace le statut des cliniciens. Qui
seront les prochains ? Les superviseurs de stage ? Les chargés de cours de la
FEP ?


Propositions du SCCCUM


Mesures disciplinaires : nous demandons qu’un
aveu non signé devant un représentant syndical ne puisse être retenu contre un
chargé de cours.

Demande salariale : nous l’avons réduite à un
rattrapage de 7,7 % plus l’augmentation qu’auront les professeurs.

Taille des groupes-cours : nous proposons une
formule plus souple pour l’attribution d’aide pédagogique (recours aux
auxiliaires d’enseignement) quand le nombre d’étudiants par classe excède la
norme reconnue dans le département.

Propriété intellectuelle : nous proposons
qu’on ne puisse utiliser sans son consentement les notes de cours et autres
documents préparés par un-e chargé-e de cours dans le cadre de son travail.

Exonération des frais de scolarité : nous
avons restreint cette demande au chargé de cours et à ses enfants.


Nous présenterons demain nos propositions sur
l’accès au travail et sur l’évaluation et la probation, et nous devrions
recevoir les réponses de l’employeur sur nos propositions.


Poursuivez votre appui ! C’est pour vous que
nous travaillons.

Votre comité de négociation.



INFO-NÉGO 18

10 mars 2010


Une faculté bouchée

En cette séance de négociation
du 10 mars, nous avons fait un effort considérable en proposant officiellement
de retirer nos demandes à l’égard de la lettre d’entente numéro 11, qui
concerne les accompagnateurs et coachs vocaux, à la condition que l’employeur
fasse de même et accepte d’inclure ces derniers dans la définition de chargés
de cours, comme la fusion des accréditations le reconnaît.

Cette offre ayant
été rejetée, nous avons alors proposé à l’employeur de rediscuter sur les bases
de nos demandes initiales et des leurs, déposées le 8 février. Nous étions
prêts à continuer les négociations dans la soirée et même à les reprendre le
lendemain, jeudi 11 mars au matin.

Malheureusement, il semble que le
négociateur patronal n’ait pas le mandat de négocier sur cette question sans
retourner consulter la Faculté de musique. En effet, l’employeur offrait que
l’on discute de toutes les autres questions maintenant et que l’on garde pour
la toute fin la question des accompagnateurs et coachs, soit le lundi 15 mars –
ce qui impliquerait de laisser pour compte les personnes concernées une fois
que tout aurait été réglé par ailleurs.

Si une faculté bloque les négociations
et impose ses choix à l’Université, que se passera-t-il ensuite ? Chaque
faculté voudra imposer ses exigences particulières.

Aujourd’hui les
accompagnateurs et coachs vocaux… Demain, qui ?

Il est hors de question pour
le Syndicat de laisser retourner le groupe des accompagnateurs et coachs à la
merci de l’arbitraire. Si nous laissons faire cela, c’est la porte ouverte sur
un même traitement pour les chargés de clinique, les chargés de formation
pratique, les superviseurs de stage, les enseignants de langue, les enseignants
de spécialité, etc… une réaction en chaîne qui risquerait de miner la force de
votre unité syndicale.

Cette séance de conciliation s’est donc conclue, en
termes très civils, sur la décision de se rencontrer à nouveau le lundi 15 mars
au matin pour discuter en premier lieu de la question des accompagnateurs et
coachs vocaux de la Faculté de musique, ce qui permettra de déblayer le terrain
pour aborder ensuite tous les autres enjeux.

Des rencontres sont programmées
pour les lundi 15 mars et mardi 16 mars, toute la journée. Nous avons bon
espoir que lundi, l’Université aura mené la réflexion nécessaire.

Ensemble,
nous parviendrons à des résultats acceptables pour tous !



INFO-NÉGO 17

8 mars 2010


Chers membres du SCCCUM,


Cette rencontre de conciliation du lundi 8
mars, qui a duré de 9h30 à 17h25, a permis de constater les effets de la grève
et des démarches du SCCCUM.


La semaine dernière, nous avions indiqué notre
ferme volonté de tenir des rencontres plus fréquentes et notre intention de
négocier sur les enjeux majeurs si l’Université était prête à faire des
propositions sur ces questions.


Nos démarches et votre soutien commencent à
porter fruits !


Une nouvelle rencontre a été fixée pour le
mercredi 10 mars 2010 à 14h30, sans limite de durée, avec possibilité d’une
autre rencontre jeudi 11 mars au matin, en présence du conciliateur dans les
deux cas.


Nous avons enfin pu discuter des trois grands
enjeux qui vous préoccupent le plus :


La taille des groupes-cours : une certaine
ouverture


Pour la première fois, l’Université a montré
de l’ouverture sur la question de la taille des groupes. Nous avons pu
commencer à explorer des pistes de solution. (Les diverses hypothèses soulevées
durant la phase exploratoire des séances de conciliation ne peuvent être
rendues publiques avant l’atteinte d’accords).


Autres points d’importance abordés, en phase
exploratoire :


- la question salariale et l’attribution;

- la clause de réserve et les professeurs
retraités;

- les mesures disciplinaires ainsi que la
pénalité en cas de désistement; et

- le statut des accompagnateurs et coachs de
la Faculté de musique.


Le SCCCUM a fait deux propositions en fin de
journée : une sur l’article 14 concernant les mesures disciplinaires, qui n’a
pas été retenue, et une concernant la lettre d’entente numéro 11 sur les
accompagnateurs et coachs, pour laquelle nous attendons une réponse.


Il reste beaucoup à faire pour parvenir à une
entente, mais le processus semble bel et bien enclenché. Nous vous tiendrons
informé-es. Rendez-vous sur ce blogue.



Nous avons plus que jamais besoin de votre
appui en ce moment charnière !




INFO-NÉGO 16

23 février 2010


Au point où nous en sommes, un bilan s'impose
pour expliquer la situation. Et ce document tient lieu d'Info-Négo numéro 16.

L'équipe syndicale était prête dès le mois de
juin 2009 à déposer des demandes normatives. Lors d'une première rencontre,
l'Université nous a dit qu'elle ne négocierait pas tant que toutes les demandes
financières ne seraient pas connues. Nous nous sommes exécutés le 28 septembre
2009 et l'Université a fait ses demandes le 13 octobre 2009.

Rappelons que ces demandes remettaient en
cause les libérations syndicales et l'ancienneté. Il a fallu demander et
redemander que l'Université réponde à nos demandes essentielles que vous
connaissez: taille des groupes cours, attribution de deux cours au premier tour
pour les simple emploi et rattrapage salarial plus augmentation.

Alors que l'Université a exigé un dépôt
complet, il a fallu attendre au 8 février 2010 pour qu'elle daigne faire la
même chose pour nous. Son dépôt ne contenait aucune réponse à nos demandes,
sauf pour la prime de départ à la retraite qui était assortie d'une diminution
de moitié.

Sur la taille des groupes cours, refus total
de négocier. Sur les salaires, une proposition de 2% pour cette année sur tous
les avantages financiers et peut-être les paramètres gouvernementaux pour les
autres années, encore une fois diminués de tout avantage financier que nous
obtiendrions.

Sur l'attribution, l'employeur nous dit qu'il
est inacceptable de donner deux cours au premier tour aux personnes en simple
emploi sans aucune autre explication.

Sur les accompagnatrices, accompagnateurs et
coachs, l'employeur veut pratiquement les retirer de la convention parce qu'ils
ne les considère pas comme des enseignants. Ils seraient alors privés
d'avantages déjà acquis dans la convention actuelle (entre autres intégration
et perfectionnement).

Nous avons fait des gains minimes comme
l'acceptation enfin d'un comité de santé et sécurité, alors que cela est déjà
prévu par la loi. Et certains accords obtenus à la table en rapport avec l'intégration
et le perfectionnement ont été retirés par l'employeur.

Les dernières discussions ont porté sur
l'attribution où la partie patronale refuse catégoriquement notre proposition.
Il a aussi été question de la propriété intellectuelle. Là encore, l'employeur
propose des reculs plutôt que de nous accorder nos droits sur notre travail,
allant même jusqu'à remettre en cause nos droits moraux sur le travail fait à
sa demande.

Pourtant, nous sommes à la traîne des autres
syndicats de chargées et chargés de cours pour ce qui est de la rémunération
(en moyenne 500$ de moins). Pourtant la moyenne des classes est passée de 41,8
à 48,4 étudiants pour les cours théoriques. Pourtant 42,4 % de nos membres
constatent une diminution du nombre d'heures d'auxiliariat pour les aider dans
leurs cours. Pourtant, tant l'Université Laval que l'Université du Québec en
Outaouais ont des mesures conventionnées pour pallier à l'augmentation de la
taille des groupes-cours. Par exemple, à l'Université Laval, au-delà de 60
étudiants, une aide pédagogique (environ 2,5 h par étudiant dépassant les 60)
pour payer des auxiliaires ou à défaut pour compenser la chargée ou le chargé
de cours pour le travail supplémentaire.

Nous voulons que la qualité de notre relation
pédagogique soit préservée et améliorée. Nous voulons que les conditions
d'enseignement, qui sont les conditions d'apprentissage de nos étudiants,
soient meilleures.

Nous avons droit à une rémunération juste.
L'Université prétexte qu'elle ne peut augmenter son déficit. Les déficits de
l'Université ne relèvent pas du fonds de fonctionnement auquel nous émargeons,
mais bien au fonds d'immobilisations et au fonds de dotation. Nous n'avons donc
rien à voir avec les déficits. D'ailleurs, nous qui donnons 50% des cours de
premier cycle (en excluant médecine) ne représentons pas tout à fait 5% de la
masse salariale de l'Université.

Pourtant, l'Université ne s'est pas gênée pour
accorder des augmentations rétroactive de 2,5 millions à ses hauts dirigeants.
Pourtant, l'Université refuse d'inscrire dans ses budgets les revenus
supplémentaires (autour de 16 millions) que génère l'augmentation des effectifs
étudiants, augmentation qui se répètera pour les trois prochaines années
d'après la Conférence des recteurs et principaux d'universités du Québec
(CRÉPUQ).

Devant tant de mauvaise foi et de mépris,
devant l'absence de proposition sur nos enjeux majeurs, nous devons passer à
des moyens de pression plus lourds dans l'espoir que l'Université comprendra
qu'il est dans l'intérêt de tous que les chargées et chargés de cours aient de
meilleures conditions de travail.


Info-négo 15

Jeudi 18 février 2010



L’employeur persiste et signe


Voici le bilan de la rencontre de conciliation
d’aujourd’hui, le 18 février.


Il y a eu entente sur la procédure de plainte
en cas de harcèlement et un détail mineur concernant la remise d’un certificat
médical.


Il y a eu des tentatives d’échanges de notre
part qui n’ont pas porté fruit.


La position de l’employeur sur les enjeux
fondamentaux reste fermée :


Taille des groupes cours : refus catégorique
d’inclure cette notion dans la convention. Selon le porte parole de la partie
patronale, il n’y a pas de corrélation entre la charge de travail et le nombre
d’étudiants.


Salaires : seulement 2 % d’augmentation sur 4
ans incluant toute considération financière (intégration, perfectionnement,
etc.).


Accès au travail : l’Université trouve «
totalement inacceptable » d’accorder 2 cours au premier tour pour les membres
en simple emploi.


Désistement d’un contrat signé : annulation de
la moitié des points au premier désistement, et perte d’emploi au deuxième
désistement.


Retraite : coupure de la moitié de la prime de
départ à la retraite.


Musique : perte d’acquis des accompagnateurs
et coachs qui ne sont plus reconnus comme des enseignants et donc ne disposent
plus des mêmes avantages que les chargés de cours (entre autres intégration et
perfectionnement).


Diminution de l’offre de cours pour les
chargés de cours en retirant la limite du nombre de cours donnés par les profs
retraités.


Probation : augmentation de la durée de
probation de 3 à 6 cours.


Devant ce mépris constant de nos
revendications légitimes, nous estimons qu’il faut poursuivre les moyens de
pression conformément au mandat accordé par l’assemblée générale le 31 janvier
dernier.


En conséquence, il y aura une journée complète
de grève vendredi 19 février 2010, de 8 heures à 22 heures.


Il y a un premier lieu de piquet de grève
devant le pavillon Marie-Victorin.

3 plages horaires:

à 8 heures (bloc de 8 heures à 11 heures),

à 11 heures (bloc de 11 heures à 14 heures),

à 14 heures (de 14 heures à 17 heures).

Présentez-vous au début de la plage horaire,
n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.


Il y aura un deuxième lieu de piquet de grève
devant le pavillon de l’aménagement (2940 chemin de la côte-sainte-Catherine).

À midi (bloc de midi à 15 heures).

Présentez-vous au début de la plage horaire,
n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.



Info-négo 14

16 février 2010


Aujourd’hui s’est tenue la 18ème rencontre de
négociation avec l’employeur, et 4ème en présence du conciliateur. Il a été
question des articles sur les questions normatives. Les articles étant proches
d’une entente ont été rediscutés, certains avec des positions proches d’une
entente (article 6.04 harcèlement, article 26 santé et sécurité, article 18.05
maladie de plus d’une semaine) alors que d’autres sont en suspens (proposition
d’un recul de la part de l’employeur sur l’article 16, formation
professionnelle et perfectionnement).


Par ailleurs, l’après-midi de la rencontre de
conciliation a été consacrée à la lettre d’entente 11 (musique) et il y a
désaccord sur 2 points fondamentaux :

1. L’employeur demande que ce soit le
professeur qui choisisse son accompagnateur (retour à la pratique avant la
lettre d’entente)

2. L’employeur montre un refus complet de
considérer les accompagnateurs comme des chargés de cours au sens de la
convention, ce qui leur enlève des droits déjà acquis comme l'accès à
l'intégration pédagogique ou la reconnaissance de conditions d'enseignement.


Il reste peu d'articles normatifs à discuter
(définition de double emploi; attribution) et les signes d'ouverture sont
minces.


L'Université reste fermée sur la question de
la taille des groupes et sur le rattrapage salarial.


En conséquence, il y aura une autre
demi-journée de grève. C’est un rendez-vous demain de 13 h à 19 h, en face du
3200 Jean-Brillant, et n’oubliez pas d’apporter votre foulard bleu.


Votre comité de négociation.





INFO-NÉGO 13

15 février 2010

SUCCÈS ÉCLATANT DE LA PREMIÈRE ACTIVITÉ DE GRÈVE DES CHARGÉES
ET CHARGÉS DE COURS


Aujourd’hui 15 février se tenait la première demi-journée de grève des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal, de 13h à 17h. Cette décision a été prise par le Syndicat suite au mandat confié par les membres à leur comité exécutif lors de l’Assemblée générale du 31 janvier 2010. Depuis cette assemblée, l’employeur a déposé des « propositions » qui se résument uniquement à des refus ou des reculs pour les chargées et chargés de cours. Il convenait donc de montrer la détermination des membres du SCCCUM avant la prochaine rencontre de conciliation, qui doit se tenir le 16 février.


Pour cette première activité de grève, les chargées et chargés de cours avaient décidé de mener un seul piquet de grève, face au Pavillon Roger-Gaudry, au pied de la tour du Rectorat. C’est en effet dans ce pavillon que devait se tenir l’Assemblée universitaire ce 15 février. Les représentants des chargées et chargés de cours ne se sont bien évidemment pas rendus à cette Assemblée. Mais grâce au soutien de nombreux autres groupes sur le campus, la réunion de l’Assemblée universitaire fut si boycottée qu’elle dut être annulée, faute de quorum !


En effet, plusieurs organisations étaient présentes sur la ligne de piquetage pour afficher leur soutien à la cause des chargées et chargés de cours : le Syndicat général des professeurs et professeures de l’UdeM (SGPUM), le Syndicat des employé-e-s de soutien (SCFP 1244), le Syndicat des étudiant-e-s salarié-e-s (SESUM), l’Association générale des étudiant-e-s de la Faculté de l’éducation permanente (AGEEFEP) et la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAECUM). Une belle unanimité qui montre on ne peut plus clairement que les revendications des chargées et chargés de cours sont soutenues par l’ensemble de la communauté universitaire !


Au cours de cette activité, des discours de solidarité ont également pu être entendus. Jean Trudelle et Marie Blais, respectivement président et première vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) ont apporté le soutien non seulement des autres syndicats de chargées et chargés de cours, mais également d’une grande partie du monde de l’éducation. Gaétan Châteauneuf, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) a quant à lui signifié l’appui de tous les syndicats CSN de la région, et souligné le bien fondé de notre lutte. Finalement, Francis Lagacé, président du SCCCUM, a rappelé que les refus de l’Université concernant le rattrapage salarial, la stabilisation de l’emploi, ou la taille des groupes-cours, étaient inacceptables pour les chargées et chargés de cours.


À l’issue de cette activité, qui s’est déroulée sous un beau soleil mais dans un vent frais, personne ne doutait plus de la détermination et de la solidarité des chargées et chargés de cours dans leur mobilisation, mais également du soutien dont ils bénéficient, tant sur le campus que dans la communauté en générale.


Le résultat de la prochaine rencontre de conciliation, le 16 février, déterminera si les chargées et chargés de cours devront à nouveau se faire entendre de la sorte auprès de la direction de l’Université. Restez informés sur notre blogue : www.scccumennego.blogspot.com



Info-Négo 12

10 février 2010


Le 8 février 2010 a eu lieu la 17e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal, la troisième en présence du conciliateur.


Nous avons pu obtenir de très modestes progrès en ce qui concerne entre autres la santé et sécurité, et des points techniques concernant les programmes de formation professionnelle et de perfectionnement ainsi que l’intégration pédagogique.


Rappelons ensuite que le SCCCUM avait demandé à l’employeur, dans une lettre datée du 2 février, de faire un dépôt global répondant aux demandes des chargées et chargés de cours, notamment en ce qui concerne la taille des groupes-cours, l’attribution, la lettre d’entente no 11 sur les coachs et accompagnateurs vocaux de la Faculté de musique, et les salaires, d’ici le 9 février.


L’employeur a répondu à partir du texte de notre propre convention collective, ce qui nous permet de constater les éléments suivants :


Accès au travail

Aucune des demandes du SCCCUM acceptée, mais des reculs.


Pointage

Aucun pointage pour les cours soustraits à la réserve. Nous vous rappelons d’ailleurs ce recul proposé par l’employeur : La chargée ou le chargé de cours qui se désiste après avoir signé son contrat d’engagement voit son pointage réduit de 50 %. Lors d’un deuxième désistement, elle ou il perd son lien d’emploi.


Salaires

En ce qui concerne le monétaire, il nous a verbalement offert 2 % sur l'ensemble des aspects financiers, ce qui inclut les salaires dans un ensemble d'autres éléments (3 % si tout allait très bien pour l’institution, a t-on dit) répartis sur trois ans, rattrapage compris. On est à des années-lumières de nos demandes qui s’établissent à 12 % réparties sur trois ans, plus un rattrapage salarial de 7,7 % également étalé sur trois ans.


En résumé, en ce qui a trait à nos demandes essentielles, l’université n’offre absolument rien :

- Salaire : RECUL

- Taille des groupes-cours : REFUS

- Retraite : RECUL

- Accès au travail (attribution) : RECUL

- Exonération des frais de scolarité : REFUS

- Musique : RECUL

- Programmes d’intégration et perfectionnement (pour le volet financier) : RECUL


Puisque le « dépôt complet » de l’employeur est en fait une coquille vide et qu’il ne tient nullement compte des revendications auxquelles nous tenons le plus, nous procéderons, conformément au mandat confié par nos membres lors de l’assemblée générale du 31 janvier, à une première demi-journée de grève. Celle-ci aura lieu le lundi 15 février, de 13 à 17 h.


TRÈS IMPORTANT

N’oubliez pas d’aller postuler pour les cours d’été avant le lundi 15 février à midi puisque cette journée est la date limite et qu’il y aura grève en après-midi. Dès maintenant et tout au long de la négo, vous êtes invités à visiter chaque jour notre blogue afin de vous tenir au courant des dernières nouvelles : http://scccumennego.blogspot.com/.


Quant aux dates des prochaines rencontres de conciliation, elle auront lieu les 16, 18 et 23 février, ainsi que les 8, 15, 16 (à confirmer) et 25 mars.


Votre comité de négociations.


Info-Négo 11
 

2 février 2010
 


Le 2 février 2010 a eu lieu la 16e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal, la deuxième en présence du conciliateur.
 

Les parties avaient convenu de discuter des points sur lesquels elles pensaient que des consensus pouvaient être atteints. Seuls trois sujets mineurs ont pu être traités, dont deux sur lesquels des pistes d’entente semblent possibles.
 


Votre comité de négociation a par contre pu constater que l’Université n’est toujours pas prête à faire un dépôt global de ses positions, en particulier concernant les points prioritaires pour les chargées et chargés de cours.
 

Le SCCCUM a donc demandé à l’employeur de faire, d’ici le 9 février, un dépôt global répondant aux demandes des chargées et chargés de cours, notamment la taille des groupes-cours, l’attribution, la lettre d’entente no 11 sur les coaches et accompagnateurs vocaux de la Faculté de musique, et les salaires.
 

Votre équipe de négociation continuera par ailleurs de discuter de tous les points sur lesquels des avancées sont possibles, mais il reste qu’une négociation productive ne peut avoir lieu tant qu’elle ne disposera pas d’un dépôt global de l’employeur, tant sur les points normatifs que financiers.
 

Les dates des prochaines rencontres de conciliation ont été fixées aux 8, 16, 18 et 23 février, ainsi qu’aux 8, 15, 16 (à confirmer) et 25 mars.
 

Votre comité de négociations.
 


Info-Négo 10
 

31 janvier 2010
 


Les chargées et chargés de cours affichent leur détermination en confiant à leur exécutif un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
 

Rassemblés en grand nombre pour une assemblée générale spéciale, le dimanche 31 janvier 2010, les chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal ont adopté à 71% une motion confiant à leur exécutif syndical un mandat de moyens de pression gradués pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à utiliser au moment jugé opportun.
 

L’Université bloque toute avancée à la table de négociation Après s’être fait présenter l’état de la négociation engagée depuis sept mois avec l’Université, les membres du SCCCUM ont débattu, dans une ambiance tout à la fois studieuse et énergique, de l’opportunité d’adopter cette motion. L’incongruité de certaines demandes patronales et le refus de l’Université d’engager de vraies négociations sur les su jets tenant le plus à cœur aux chargées et chargés de cours, notamment les salaires et la taille des groupes- cours, ont été au nombre des arguments avancés par les membres pour expliquer leur vote en faveur de ce moyen de pression ultime.
 

L'Université refuse les principales demandes dûment adoptées et déposées, notamment sur la taille des groupes-cours, un enjeu majeur pour les chargées et chargés de cours. De même sur les salaires, l'Université ne veut rien proposer avant le mois de mars, quand le budget sera verrouillé. Sur les autres questions, il s'agit de reculs qui sont proposés:
 

·      sur la prime de départ à la retraite, l’Université accepterait de diminuer le pointage requis pour les chargées et chargés de cours, mais pas pour les superviseurs de stage, et veut en outre couper la moitié de la prime;
 

·      sur l'accès au travail, l’Université refuse la demande SCCCUM et propose de pénaliser les désistements, qui pourraient aboutir à la perte totale du pointage;
 

·      sur la lettre d'entente concernant les accompagnateurs et coachs de la Faculté de Musique, l'Université refuse de les considérer comme des chargés de cours et veut laisser l'arbitraire prévaloir;
 

·      quant aux programmes d'intégration et de perfectionnement, l'Université veut récupérer les surplus et plafonner les dépenses de fonctionnement des Comités locaux d'intégration pédagogique.
 

Conciliation
 

Il a également été question de la conciliation. Les membres sont déterminés à donner une chance à la conciliation, mais sont également conscients que, pour que celle-ci soit efficace, il faut que l'employeur sente des moyens de pression. En effet, le conciliateur ne peut forcer une partie à avancer dans la négociation. Le conciliateur rapproche les parties pour qu'elles se parlent. Seuls les moyens de pression peuvent forcer l'employeur à revoir ses positions.
 

« La grève si nécessaire, mais pas nécessairement la grève ». Détenir le mandat de grève ne signifie pas l'exercer tout de suite. Les membres du comité de négo évalueront la situation et l'évolution des discussions en conciliation. Ils feront les recommandations nécessaires à l'exécutif qui prendra la décision d'exercer ou non des moyens de pression, et qui vous en avisera, bien sûr, afin de vous permettre de comprendre le déroulement des événements, vos droits et vos responsabilités dans le cadre d'un conflit de travail.
 

S’ils veulent tout faire pour éviter d’en arriver à la grève, les chargées et chargés de cours ont montré par ce mandat fort leur détermination à atteindre un règlement satisfaisant au plus vite, mais aussi le sérieux de leurs revendications et l’importance du soutien qu’ils accordent à leur équipe de négociation. Mobilisés et solidaires, les chargées et chargés de cours continueront de défendre et de promouvoir avec passion la qualité des conditions d’enseignement à l’Université de Montréal !
 

Votre comité de négociations.
 


Info-Négo 9 

28 janvier 2010
 

PREMIÈRE RENCONTRE DE CONCILIATION
 


La première rencontre de conciliation a eu lieu le jeudi 28 janvier 2010 dans la matinée. Le conciliateur, Monsieur Robert Dupuis, a pris connaissance de la perception des deux parties concernant la négociation. Un calendrier de rencontres a été discuté.
 

Nous vous dévoilerons plus de détails lors de l’assemblé générale spéciale du dimanche 31 janvier 2010, de 9 heures 30 à 12 heures 30, au local B-2305, dans le pavillon 3200 Jean-Brillant.
 

Nous vous attendons,
 


Info-Négo 8 

21 janvier 2010
 

UN AUTRE RENDEZ-VOUS MANQUÉ
 


Il y avait dans le calendrier des rencontres de négociation, une réunion de prévue pour le jeudi 21 janvier 2010 au matin. Lorsque l'employeur a demandé la conciliation au ministère du Travail, un conciliateur a vite été nommé qui nous a proposé une première date le 21 janvier justement. Cela tombait bien.
 

Hélas, le conciliateur nous a rappelés, car il s'était trompé de date dans son agenda. Nous avons demandé à l'employeur s'il comptait tenir tout de même la rencontre, car il devait remettre au syndicat des textes concernant des sujets importants comme l'article 10 sur l'attribution. Il nous a répondu que les rencontres se feraient en présence du négociateur.
 

Il nous faudra donc attendre encore avant de connaître les positions de l'employeur.
 

Les prochaines dates de rencontre prévues au calendrier sont le 28 janvier et le 2 février. Espérons que la situation s’améliore pour qu’il puisse y avoir de véritables négociations.
 

Nous avons fait erreur dans le précédent Info-Négo, ce ne sont pas 9 nouvelles libérations syndicales que nous avions obtenues lors de la précédente négociation, mais bien 6, car il y en avait déjà 9 affectées à un autre programme. Nous avons tout simplement inversé les chiffres, toutes nos excuses!
 


Info-Négo 7 

18 janvier 2010
 

Comment négocier tout seuls?
 


Le 18 janvier 2010 aurait dû avoir lieu la 15e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal. À la grande surprise de l’équipe syndicale, les représentants de l’employeur ne se sont pas présentés à cette réunion, sans même prendre la peine de prévenir leur vis-à-vis et encore moins d’expliquer ce geste. La situation est donc claire : l’Université de Montréal vient de rompre la négociation avec ses chargées et chargés de cours.
 

Cette attitude est malheureusement en phase avec celle tenue par les représentants de l’Université depuis le début de cette « négociation », où seule la partie syndicale fait des propositions tandis que la partie patronale tergiverse et se perd en détails mineurs depuis bientôt sept mois : refus de se positionner sur la question salariale, refus d'inclure la taille des groupes-cours dans la convention, refus d’implanter un authentique comité de la santé et de la sécurité du travail... les obstructions se suivent et se ressemblent du côté patronal, mais les propositions concrètes, elles, se font toujours attendre.
 

Quelle ironie, alors, de voir l’Université demander, le 14 janvier dernier, la conciliation du ministère du Travail ! Alors que depuis juillet 2009, le SCCCUM ne cesse de présenter et d’expliquer ses demandes à l’employeur, tout en attendant vainement des contre-propositions constructives, ce dernier réclame l’aide du gouvernement pour « concilier » les parties ! Encore faudrait-il savoir ce que l’Université propose exactement.
 

Au lieu de cela, la direction de l’UdeM se contente de faire de la désinformation sur les positions syndicales :
 

• Elle affirme que, sur le plan salarial, les chargées et chargés de cours ne devraient pas être comparés aux professeures et professeurs de l’UdeM alors que c’est elle-même qui demandait d’utiliser ce comparatif en 1999. Elle parle de demandes d’augmentations de 21% mais se garde de préciser que celles-ci comprennent un rattrapage salarial de 7,7%.
 

• Elle indique avoir « concédé » 23 libérations syndicales supplémentaires lors de la dernière négociation alors qu’il s’agit en fait de 15, dont 6 étaient rapatriées d’un programme déjà existant. Faites le compte : il s’agit en fait de 9 véritables libérations supplémentaires, alors que le SCCCUM est encore en retard sur ce plan par rapport à tous les syndicats comparables.
 

• Elle dénonce le fait que le SCCCUM demande un « plafonnement » des groupes-cours tout en indiquant dans la même phrase qu’il réclame des compensation en cas de dépassement du... plafond. Et d’affirmer qu’aucun autre groupe d’enseignants ne dispose de pareille clause à l’UdeM (qui devient soudainement un point de référence) alors que les professeures et professeurs se plaignent précisément, dans leur négociation actuelle, de l’impact des grands groupes sur leur tâche !
 

On le voit, l’attitude de l’UdeM n’a en rien changé, et la demande de conciliation n’apparaît que comme un stratagème supplémentaire pour ralentir la négo. Fort bien : le ministère, apparemment
 

plus conscient de l’urgence de la situation que l’employeur lui-même, a convoqué la première rencontre de conciliation pour le jeudi 21 janvier, journée au cours de laquelle devait de toute façon avoir lieu une rencontre de négo. Souhaitons que l’équipe de l’Université prenne enfin son travail au sérieux, et se décide à engager une authentique négociation.
 

Prochaine rencontre de « négociation » en présence du conciliateur (si les représentants patronaux se présentent) : le 21 janvier.
 


Info-Négo 6 

13 janvier 2010
 


Le 13 janvier 2010 a eu lieu la 14e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal. Cette réunion devait porter sur un ensemble d’articles à portée normative, notamment liés à l’attribution, au statut d’emploi, à l’évaluation, aux mesures disciplinaires et à l’allocation de départ à la retraite. Malheureusement, le comité syndical de négociation a rapidement compris que les représentants de l’employeur n’étaient toujours pas prêts à engager une authentique négociation, plus de six mois après le dépôt des demandes des chargées et chargés de cours.
 

Alors que l’ensemble des revendications syndicales portant sur les clauses normatives est sur la table depuis le 2 juillet 2009, les membres du comité patronal de négociation continuent de poser des questions d’éclaircissement ! Après quatorze rencontres, ils ne semblent toujours pas comprendre ce que signifie l’attribution de deux cours au premier tour pour les simple emploi, ou encore le fait de transmettre des informations au Syndicat « dans les meilleurs délais », une notion qui apparaît pourtant à plusieurs reprises dans notre convention. Comment se peut-il que les personnes chargées de gérer notre convention depuis des années puissent encore poser ce genre de questions ?
 

Sur d’autres dispositions de la convention, comme la clause 10.10b (qui prévoit qu’un cours restant disponible après l’attribution soit proposé en priorité à une chargée ou un chargé de cours qui n’a pas postulé mais qui dispose des qualifications nécessaires), l’employeur propose carrément de supprimer le texte, prétextant qu’il entraine trop de griefs. Pourtant, il est incapable de préciser le nombre de griefs concernés !
 

Les représentants de l’employeur ont par ailleurs réitéré leur volonté de supprimer le pointage en cas de d’annulation de cours, ainsi que leur opposition totale à ce que la taille des groupes- cours soit évoquée dans la convention collective, un besoin pourtant criant exprimé par les chargées et chargés de cours. Au vu de cette attitude réfractaire, l’équipe syndicale a rapidement compris que les autres points à l’ordre du jour de la réunion ne pourraient, une fois de plus, faire l’objet d’une vraie négociation. Elle a donc exigé de l’employeur qu’il se présente avec des textes présentant ses positions lors des prochaines rencontres, faute de quoi aucune véritable négociation ne pourra s’engager.
 

Les chargées et chargés de cours ont abordé cette négociation avec des revendications précises mais aussi dans un authentique esprit d’ouverture et une volonté de rétablir un dialogue constructif avec l’Université. Force est de constater que la partie patronale ne partage pas cet esprit, et se contente de discussions informelles plutôt que d’authentiques rencontres de travail visant un règlement rapide de la convention.
 

Près de sept mois après le premier dépôt syndical, et près de cinq mois après l’expiration de la dernière convention collective, l’équipe syndicale attend toujours des preuves de la bonne foi patronale de négocier et de rétablir un lien de confiance. Notre patience a pour limite le respect dû aux chargées et chargés de cours. Assez discuté, il est temps de négocier !
 

Prochaine rencontre de négociation : le 18 janvier 2010.
 


Info-Négo 5

12 janvier 2010
 


Le 12 janvier 2010 a eu lieu la 13e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal. À la grande déception du comité syndical de négociation, les représentants de l’employeur ne semblent pas avoir profité de la nouvelle année pour prendre la bonne résolution de véritablement négocier.
 

En effet, l’Université continue de refuser catégoriquement que la question de la taille des groupes-cours figure dans la convention collective, allant ainsi à l’encontre d’une tendance existant tant dans les universités du réseau UQ (comme en Outaouais) que dans les universités dites privées (comme l’Université Laval). À cette revendication, considérée comme prioritaire par les chargées et chargés de cours, elle continue d’opposer un refus quasi obsessionnel.
 

Par ailleurs, le comité patronal de négociation nage en pleine contradiction lorsqu’il refuse de déposer son offre salariale tant que les questions normatives ne seront pas réglées. On se souviendra qu’au début de l’été 2009, quand le SCCCUM avait déposé ses demandes normatives, l’Université avait refusé de commencer à négocier tant qu’elle ne disposerait pas de nos demandes... salariales ! Comble de l’incohérence, les représentants de l’Université ne sont même pas capables d’indiquer quels sont les sujets normatifs qu’ils désirent régler en priorité avant d’aborder la question salariale.
 

Finalement, l’employeur persiste à refuser d’aborder les questions liées à la Faculté de musique tant que la vice-doyenne en charge n’est pas disponible pour assister aux rencontres de négo, c’est-à-dire avant le... 2 février! Rappelons que le dépôt syndical sur ces questions a été fait le 28 septembre 2009 et réexpliqué le 14 novembre. Quelle crédibilité donner à une équipe de négociation incapable de faire les consultations nécessaires ou d’accorder ses emplois du temps trois mois après le dépôt syndical ?
 


L’équipe syndicale a donc dû une fois de plus faire le travail pour deux, et proposer les sujets normatifs à discuter lors de la prochaine rencontre : les clauses sur l’attribution et le statut d’emploi, ainsi que celles sur l’évaluation, les mesures disciplinaires et l’allocation de départ à la retraite. L’employeur continue de refuser d’aborder les questions de propriété intellectuelle et insiste pour évoquer le thème des professeurs retraités, à qui il voudrait pouvoir accorder plus facilement des charges de cours, en contournant la convention du SCCCUM.
 

La tendance se confirme donc : sous couvert de beaux discours, l’équipe de négociation patronale semble naviguer à vue, sans véritable mandat et surtout sans volonté de négocier. Après treize rencontres, l’équipe syndicale peine encore à amener ses interlocuteurs à ouvrir de vraies discussions sur les sujets qui tiennent à cœur aux chargées et chargés de cours.
 

Prochaine rencontre de négociation : le 13 janvier 2010.
 



Info négo 4
 

16 décembre 2009
 


Le 15 décembre 2009 a eu lieu la 12e rencontre de négociation entre le SCCCUM et l’Université de Montréal.
 

L’employeur continue de refuser d’engager de vrais pourparlers sur les sujets tenant le plus à cœur aux chargées et aux chargés de cours : il n’a toujours fait aucune proposition salariale et affirme que la convention ne peut en aucun cas traiter de la taille des groupes-cours, alors que c’est déjà le cas dans d’autres conventions de chargées et de chargés de cours au Québec.
 

Malgré quelques avancées sur des points de détails, les représentants de l’Université persistent à bloquer tout progrès significatif même sur des sujets apparemment consensuels. Ainsi, ils rechignent même à mettre en place un Comité de la santé et de la sécurité au travail (SST) digne de ce nom!
 

L’employeur refuse aussi de reconnaître qu’il doit faire quelque chose lorsqu’un enseignant subit du harcèlement en classe.
 

Il s’obstine à vouloir étirer les contrats en dehors des dates d’activité des facultés et ne reconnaît pas les accompagnateurs comme de vrais chargés de cours. C’est un discours méprisant qui nous est sans cesse offert.
 

Votre comité de négo a donc plus que jamais besoin de votre soutien et de votre mobilisation pour faire entendre raison à notre employeur borné !
 

Prochaine rencontre de négociation : le 12 janvier 2010. Votre comité de négo
 


Info négo 3
 

11 décembre 2009
 


Chers camarades passionnés de l'enseignement,
 

Non seulement l'Université de Montréal ne veut pas négocier de solution à la taille des groupes-cours, ne veut pas déposer d'offre salariale, ni accepter notre demande de deux cours au premier tour pour les simples emplois, mais elle propose en plus d'annuler les cours n'importe quand sans compensation financières et veut vous faire perdre votre ancienneté si vous vous désistez.
 

Avez-vous envie d'accepter de pareilles conditions?
 

Ne manquez pas notre prochain Info-Négo complet à la suite des négociations du 15 décembre!
 

Votre comité de négociation.
 


Info négo 2
 

20 octobre 2009
 

À toutes nos demandes, une seule et même réponse : le Mépris
 


L’administration de l’Université de Montréal cherche deux choses : affaiblir votre syndicat et promouvoir l’arbitraire patronal en refusant toutes les demandes qui constituent vos priorités. Voyez comment les choses se sont passées.
 

Compte-rendu des dernières rencontres pour la négociation de notre convention.
 

Rencontre du 28 septembre 2009 : Dépôt syndical du SCCCUM. Il s’agit d’un document de 84 pages présentant l’ensemble de nos demandes.
 

Vous pouvez retrouver le dépôt syndical du SCCCUM sur notre site web à l’adresse suivante : http://www.scccum.umontreal.ca/DSF-2_2009-09-28.pdf
 

Rencontre du 13 octobre 2009 : dépôt présenté par l’Université de Montréal. Il s’agit d’un document de deux pages qui aborde uniquement le déficit budgétaire et des principes flous comme la gestion « saine et souple », mal définis comme la place du chargé de cours dans la fonction de l’enseignement et la capacité financière de l’Université ou qu’ils interprètent mal comme la qualité de l’enseignement.
 

Rencontre du 19 octobre 2009 : réponse de l’Université de Montréal à nos demandes. En résumé, l’Université de Montréal répond un non catégorique sur absolument toutes nos demandes. Voici en détails la réponse de l’Université de Montréal sur les six principales demandes pour lesquelles vous avez mandaté votre comité de négociations :
 

Salaires
 

Afin de rattraper l’écart de nos salaires avec celui des professeurs pour la charge d’enseignement, nous avons fait une demande de 19,7 % sur 3 ans (pour plus de détails, voir la page 19, article 19 de notre dépôt syndical sur notre site web). L’Université de Montréal propose les mêmes paramètres que le gouvernement Charest pour les fonctionnaires du service public, soit 1 % d’augmentation par an (c.-à-d. 3% sur trois ans). Elle prétend en plus qu’elle nous a déjà donné tout ce qu’elle pouvait lors de la dernière négociation. Elle estime qu’il n’y plus de nécessité de rattrapage salarial pour les chargées et chargés de cours, alors que nos calculs effectués à partir des données reconnues par l’Université montrent que nos salaires sont encore d’au moins 7,7 % inférieurs par rapport à ceux des professeurs, sans compter les augmentations à prévoir des salaires de ces derniers. On se rappellera à ce propos l’article paru dans Le Devoir du
 

19 septembre dernier, révélant la scandaleuse augmentation de salaire rétroactive que les hauts dirigeants de l’Université de Montréal se sont accordés eux-mêmes.
 

Qualité de l’enseignement : taille des groupes-cours
 

Notre proposition est de limiter la taille des groupes-cours, pour les cours théoriques, à 40 étudiants pour le premier cycle, et 15 au deuxième cycle. Des dispositions particulières sont demandées pour les cours pratiques (pour plus de détails, voir l’article 23, page 26 de notre dépôt syndical sur notre site web).
 

L’Université de Montréal n’est pas d’accord avec notre proposition, et elle refuse même catégoriquement d’en discuter. Elle ajoute qu’elle a tenu le même discours envers les professeurs (SGPUM). Selon elle, il n’y a pas de problèmes à enseigner à de grands groupes. Le fait que cette demande soit au sommet de la liste des préoccupations des chargées et chargés de cours ne l’émeut guère.
 

Allocations de départ à la retraite
 

Nous avons proposé trois changements : augmentation de l’âge possible pour demander cette allocation (jusqu’à 69 ans plutôt que jusque 64 ans), diminution du pointage total pour pouvoir en bénéficier (90 au lieu de 120 pour les chargées et chargés de cours) et calcul de l’allocation à partir des cinq meilleures années sur l’ensemble de la carrière plutôt que sur les dix dernières années (pour plus de détails, voir la page 20, article 21 de notre dépôt syndical sur notre site web).
 

Pour chaque demande, c’est encore une fois un refus catégorique de la part de l’Université de Montréal.
 

Exonération des frais de scolarité pour les enfants des chargées et chargés de cours
 

L’Université de Montréal nous répond que c’est un avantage qu’elle ne veut pas offrir à des personnes qui travaillent à temps partiel. Elle nous compare à des temps partiels non syndiqués alors que les employés de soutien de l’Université de Montréal qui travaillent à mi-temps l’ont (voir la convention collective du Syndicat des employés de soutien : http://www.seum-1244.com/)
 

Pour plus de détails, voir la page 38, article 28 de notre dépôt syndical sur notre site web.
 

Programmes d’intégration et de perfectionnement
 

Pour les budgets reliés à ces activités, l’Université demande à ce qu’il n’y ait plus de report des sommes non utilisées. Ce qui veut dire que les surplus engendrés par ces activités se retrouveraient tout simplement dans les poches de l’Université. (Pour plus de détails, voir la page 22, article 22 de notre dépôt syndical sur notre site web).
 

Attribution des cours
 

À notre demande d’attribution de deux cours au premier tour pour les chargées et chargés de cours en simple emploi, l’Université de Montréal répond non. Elle favorise les chargées et chargés de cours qui ont déjà une pratique professionnelle, donc ceux en double emploi.
 

Pour plus de détails, voir la page 10, article 10 de notre dépôt syndical sur notre site web.
 

De plus, l’Université de Montréal s’attaque directement à la liberté syndicale et à la fonction de représentation syndicale en contestant le pointage attribué aux libérations syndicales et au nombre de libérations pour toutes les activités de représentation syndicales (nous sommes déjà en dessous de nos besoins et si l’on se compare à l’UQAM, nous sommes en retard d’environ 15 libérations par année).
 

L’Université de Montréal souhaite également pouvoir offrir autant de cours qu’elle le veut aux professeurs retraités en les sortant de la clause réserve. Conséquence directe : moins de cours offerts aux chargées et chargés de cours.
 

L’Université de Montréal conteste la légitimité du syndicat et la convention collective (le nombre de griefs qui ne fait qu’augmenter en est une preuve), et elle veut retourner à l’arbitraire patronal. Un exemple parmi tant d’autres, c’est la volonté de la part de l’Université de Montréal de pouvoir annuler n’importe quel cours sans pénalité, sauf si c’est à moins de 14 jours de la date du début du cours, et en même temps elle veut un affichage des cours annuel, sans donner aucune précision quant aux modalités.
 

L’Université ne remplace pas le personnel administratif, ce qui cause, par surplus de travail, de nombreuses erreurs et de nombreux problèmes techniques. Résultat : le syndicat doit travailler deux fois plus fort pour corriger ces problèmes. Non contente de cette situation, l’Université voudrait en plus couper les vivres au Syndicat en diminuant les libérations et en contestant le pointage associé. Qui pourra alors vous défendre?
 

Conclusion :
 

L’Université de Montréal oppose un refus catégorique aux revendications légitimes de celles et ceux qui offrent la moitié de ses cours au premier cycle (hors Médecine). Au- delà d’une négociation difficile, celle-ci s’annonce marquée sous le sceau du mépris patronal à l’égard des chargées et chargés de cours. La mobilisation de tous et chacun va s’avérer plus nécessaire que jamais afin de montrer à la direction de l’Université que derrière notre comité de négo, il y a 2433 professionnels passionnés de l’enseignement, qui ne se laisseront pas insulter de la sorte par un employeur ingrat et méprisant.
 

Votre comité de négociations.
 


Info négo 1
 

9 juillet 2009
 

Première rencontre de négociation : Faux Départ!
 


Chers membres chargées et chargés de cours, chargées et chargés de clinique, chargées et chargés de formation pratique, superviseures et superviseurs de stage, accompagnatrices et accompagnateurs et coachs vocaux,
 

Le Comité de négociation du Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université de Montréal a eu une rencontre avec le comité de négociation patronal le jeudi 2 juillet.
 

Nous avons fait un dépôt partiel comprenant des demandes normatives portant sur la liberté académique et la non-discrimination, les arbitres de grief, la prolongation du lien d'emploi, l'attribution des cours, l'évaluation, la fonction des chargées et chargés de cours, les mesures disciplinaires, le statut d'emploi, la formation professionnelle et le perfectionnement, les congés pour obligations familiales et les congés de maladie.
 

La partie patronale a reçu notre dépôt et nous a répondu qu'elle n'avait pas de mandat pour négocier sur les aspects normatifs tant qu'elle ne connaîtrait pas notre dépôt global.
 

Le comité de négociation patronal nous demande un portrait complet afin d'obtenir des directives précises de la part de la direction quant au mandat de négociation.
 

Il est très inhabituel qu'une partie refuse de négocier de questions qui n'ont aucune incidence financière avant le dépôt des demandes salariales.
 

On nous a dit que les négociations entre le SCCCUM et l'Université de Montréal ont toujours procédé ainsi. Nous constatons qu'à la négociation de 1995, tel ne fut pas le cas puisque les questions normatives ont été traitées avant le dépôt salarial.
 

On nous a aussi appris que l'employeur aurait des demandes à nous soumettre, mais que ces dernières n'étaient pas encore prêtes.
 

Cette situation retarde l'avancement de la négociation. Nous avons convenu d'une prochaine rencontre de négociation le 28 septembre prochain. Le comité de négociation patronal s'est engagé à soumettre sa réponse ainsi que ses demandes à une rencontre qui aura lieu le mardi 13 octobre prochain.
 

En attendant, nous avons deux rendez-vous importants:
 

1. Les membres du Conseil syndical seront convoqués à une séance intensive du Conseil syndical le jeudi 10 septembre de 14 h à 20 heures (un repas sera servi).
 

2. Tous les membres seront convoqués à une Assemblée générale spéciale qui aura lieu le samedi 19 septembre de 9 h 30 à 16 heures (un repas sera servi).
 

Inscrivez ces dates à votre agenda. Il sera question des salaires, du nombre de cours attribués au premier tour et de la lettre d'entente numéro 11 qui régit les conditions de travail des accompagnatrices, accompagnateurs et coachs.
 

Nous vous attendons nombreux pour ces discussions fructueuses. L'Université a besoin de vous, enseignants passionnés, et vos conditions doivent être à la hauteur de votre engagement!
 



Votre comité de négociation,
 

Frédérique Gardye, vice-présidente à la convention collective, porte-parole Francis Lagacé, président Frédéric Kantorowski, vice-président à la vie universitaire Marie-Hélène Larouche, agente de grief
 

Chantal Beaudry Najib Laïrini Paul Rose, conseiller syndical de la Fneeq